La pluie qui te fait peur!


La pluie qui te fait peur,
C’est un truc tout mouillé
Qui vient, pour ton malheur,
T’interdire de sorter.

Ce n’est pas que t’as peur,
Mais tu es horrifié.
J’aurai froid, tout à l’heure
Et j’ai pas pour changer!

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Puis le chat a sifflé!




Puis le chat a sifflé,
De sa voix chasseresse.
J’étais là, à glander,
Tout au bord de l’ivresse.

Oui, mon chat sait cafter,
C’est à ça qu’on le dresse.
J’ai suivi sa lorgnée
Et j’ai perdu l’ivresse.


Un vent tourbillonné
Tourbillonnait sans cesse,
Restant à demeurée,
Même lieu, même vitesse.

Les oiseaux trop pressés,
Plongeant dans la tornade,
Sortaient, sattellisés
Vers une autre ambassade.


J’en ai vu s’amuser
A surfer sur les vagues.
Puis, un grand échassier
Y a perdu sa bague.

Le vent tourbillonné
A baissé de vitesse.
Plus une herbe froissée,
Ni de poil qui se dresse.


Que le chat ait sifflé
Un air plein de promesse,
Tu vas pas le croyer
Et tu files, en vitesse.

Si le chat veut chanter
La vie enchanteresse,
Je vais pas l’arrêter,
Mais lui faire des caresses!

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Dans les rues de Décembre!


Dans les rues de Décembre,
Je reviens en Janvier.
Dans les rues de Décembre,
Les fêtes sont terminées.

Je n’ai plus qu’à attendre
Le mois de Février,
Pour voir le temps s’étendre
Et préparer l’été.

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En passant par la manche!

C'est en te passant par la manche
Que tu entres dans ton pardessus.
Les cernes de tes yeux en nuit blanche
Sont en cherche d'un chapeau disparu.

Tu râpes comme un jour de dimanche,
Quand tu viens pour nous redire salut.
Mais non, t'inquiètes pas, vieile branche,
T'as pas fait chier, même si t'as trop bu.

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Sous un voile lent!


C’est vrai que c’est serein de marcher sous la lune.
Mais, en fait, t’y vois rien et tu pries, pour des prunes.
Tu rejoins le chemin, quand tu butes dans des dunes.

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Quand tu te dé-morales!


Quand tu te dé-morales,
Va poser ta question,
En suivant le fanal,
A Celui qui répond.

C’est dans l’Entremêle-Rêves
Qu’il y a sa maison.
La rue qui se soulève
Lui raconte l’horizon.

Comme plus rien n’est normal,
Tu reviens à raison.
Et, dans les rues bancales,
Tu étrennes ta chanson.

Dans une blanche trève,
Tu arrives à maison.
Voilà que te soulève
L’araignée de plafond!

Elle te lâche, tu t’étales
Et tu entends le son
Du grand rire animal
De Celui qui répond.

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