Tu louches sur une Poupée plastique. Tu en baves devant!
Tu vas te contenter d’une Chérie synthétique, pourtant!
T’en es encore là?
Un rêve détruit!
Je suis fatigué. Je baille. Je plane déjà!
Mes paupières viennent de se coincer.
Allô, est-ce que tu peux venir me chercher?
En vacances!
A gauche :
Eh, pousse-toi, s’il te plaît.
( Il s’assoit lourdement.)
A droite :
Non, je suis déjà serré.
Au milieu :
Fais attention, tu m’écrases!
Devant :
(En choeur!)
Ah, non! Vous n’allez pas commencer.
On veut réprimer le peuple?
Pourquoi cette violence?
Pourquoi cette insistance?
Pourquoi on nous assaille?
Cela me fait penser
Que l’on veut nous traiter
Comme on traite le bétail.
Au-dessus du berceau!
Où sont passées les fées?
Ces mamies circonspectes,
Censées nous protéger.
Leur mort fut-elle abjecte?
Question pas si con!
A quoi ça sert de nettoyer les chiottes,
Vu que c’est que d’la merde qu’on met dedans?
Dixit
Mais, avant de vouloir faire le bien,
Soyons sûrs de ne pas faire le mal!
N.
Taisez-vous, on entend rien!
Allez vous encager,
Comme des mainates.
Allez vous réfugier,
Là, dans vos pénates!
Fait bon!
Le sifflement de l’été,
Le nez dans le vent.
Le bruissement de l’été,
Le chaud dans le sang!
Ripaille!
Un festin de simiesques,
Dîtes, ça ressemble à quoi?
Là, on parle en dantesque,
La fête des enfants-rois!
Ils boivent et ils s’embavent,
Accrochés à l’étrave.
On dirait qu’ils surnagent,
Seuls, au milieu des épaves!
Une orgie de simiesques,
Dîtes, ça ressemble à quoi?
Là, on parle en ubuesque.
Un grand n’importe quoi!
Et les voilà qui baisent,
Le cul dans le potage!
Ils tombent de leur chaise,
Vont se coucher, à la nage!
Une fête de simiesques,
Dîtes, ça ressemble à quoi?
Est-ce qu’il y a des mauresques?
Dis pas n’importe quoi!