Ta déférence,
Sans être allégeance,
A ton mentor secret,
Donne l’assurance
D’une intelligence,
De qualités innées.
Toi, la chenille,
Longtemps chrysalide,
Quel papillon
Vas-tu nous donner?
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Moi, je voudrais
Parler en acrobate,
Foutre le feu à l’Irak
Et tout voir planifié.
Toi, tu ne sais
Que parler en primate,
Pris la main dans le sac,
A tout vouloir bloquer!
Moi, je voudrais
Foutre le feu au lac,
Gouverner en primate
Et tout voir clarifié!
Toi, il te plaît
De jouer les diplomates,
Naviguer dans l’opaque
Et puis, tout voir sauter!
Saturnin,
Ce sombre crétin,
Ne croit que ce qui lui convient.
Saturnin
Se bat, comme un chien,
Pour une part du gros butin.
Saturnin,
Sans douter de rien,
Reste, encore un peu, sur sa faim.
Saturnin,
En vrai galérien,
Croit qu’il n’y a pas de demain.
Saturnin,
En bon cabotin,
Espère endormir les péquins.
Saturnin
Oublie, qu’en chemin,
Il s’est comporté en crétin.
Saturnin
S’en va vers sa fin,
S’en avoir regardé plus loin!
Ô mon dieu, qu’il est blême,
Le chemin de bohème
Que tu as arpenté.
Tu te sens vraiment seul.
Tout seul avec ta gueule!
Tu commences à morfler.
Personne n’entend tes pleurs.
La marée, dans ton cœur,
Commence à t’asphyxier.
Et c’est bien une peur,
Championne de douleur,
Qui s’empare de toi!
Dans ton cerveau qui grince,
Sur tes épaules minces,
La mort s’est installée!
Une main secourable
Et, pour toi, adorable,
S’est tendue vers toi.
Te cherchant dans la brume,
Elle a laissé des plumes,
Dans ce combat pour toi!
Écrasé de douleur,
Et damné par la peur,
Tu en as eu assez.
A palpité ton cœur.
Trois instants de bonheur
Et tout s’est terminé!
Ce n’est pas une fable,
Qu’on se raconte, à table.
Pour toi, c’est terminé!