J’écris pour eux!

Je ne veux pas vous faire la messe,
Ni vous parler de mes fesses.
Je vais parler de celles d’un autre
Et, peut-être, un peu des vôtres.


Parler de la foi des apôtres,
De cette vie qui est la nôtre.
Écrire pour parler à quelqu’un
De l’air qui manque à certains!

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Trop juste!




Au concours de fesses,
Tu passes de justesse.
Au concours d’alcool,
Tu gerbes sur tes grolles.

Si tu a grandi,
Tu restes petit.
Au jeu marital,
Déjà, tu t’étales.

Elle va à la messe,
Et toi, tu picoles.
Soirées vengeresses,
Où tu la rends folle!


Au jeu de la vie,
Tu t’es rétréci.
Il n’y a que ton chien
Que tu aimes bien!

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Il a bien une mutuelle, non?


Tu vois une cicatrice bien jolie.
Tu dis : « C’est consolidé, c’est guéri. »
Sais-tu si l’intérieur s’en est sorti?
La souffrance gangrène souvent l’incompris!

Tu n’es pas médecin, mais tu dis : « Je sais! »
Politique et certain, ton avis est niais.
Et il n’aide en rien le patient qui paie,
Doublement, ce mal qu’il n’a pas fait!

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Ecoute ta moitié!


On est, à la fois, la moitié d’un ange et un gros tas de fumier.

Soit tu observes le vol des anges
Et tu vas où ils sont rassemblés.
Soit tu restes dans ta fange,
Mais tu ne sauras jamais donner!

Là où il y a calamité, se rend l’ange. Après, c’est tout indiqué!

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Ah, ces parents!

Ah, ces parents!
De grands enfants
Qui enfilent l’uniforme, sur le tard.

Ah, ces parents,
Ces grands enfants,
Qui voient la vie comme un grand boulevard.

Trinquez, parents.
A vos enfants!
Qu’ils puissent ne pas trop vous en vouloir!

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L’enfant-fée a fugué!




Une fée s’est perchée,
Au fait de la cheminée.
Elle doit se reposer,
Pour continuer à chercher.

Son enfant s’est sauvée,
Fonçant droit vers la cité.
Où peut elle se cacher?
Une plaie, ces enfants-fées!

Jette un œil au premier,
Dans la chambre du dernier.
La console, la télé
Y sont encore allumées

Viens là, mon enfant-fée,
Ma fée-enfant survoltée!
Tous ces jouets évolués
Vont vite te dénaturer.

Dans le ciel azuré,
On a vu passer deux fées.
Retour dans la forêt,
Toi, je vais te surveiller!

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Love-affairs!



Voici la question,
Inquiète, inquiète :
« M’aimeras-tu toujours? »

Voilà la réponse,
Correcte, correcte :
« Si dieu le veut, mon amour! »

Voici le soupçon,
Infect, infect :
« Tu ne m’aimes pas, c’est un tour! »

Voilà la déraison,
Suspecte, suspecte :
« Je n’ai pas droit à l’amour! »

Voici la solution,
Parfaite, parfaite :
Fermer son cœur pour toujours!

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Une victime est une victime!



Bien évidement, les victimes
Supportent les blessures intimes.
Aidons-les, pour qu’elles n’aient, du crime,
Qu’une cicatrice douce et infime!

Même si on assure pour le crime,
C’est quand même elles qui paient la prime.
La victime devient sur-victime.
Faites que l’on dédouane les victimes!

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Le diable n’a pas d’associé!



Le diable nous a reçus,
Dans son bureau officiel.
Le diable est un m’as-tu-vu
Qui aime trop faire chier le ciel.
Plus cravaté que velu,
Il s’est construit un gratte-ciel!

De nos malheurs, que veux-tu,
C’est celui qui fait son miel.
Et de nos peurs absolues,
Il en rit, jusqu’aux aisselles.
De nos erreurs de tordus,
Le diable remercie le ciel!

Le diable est un parvenu,
Le seul dealer officiel.
Il vend à tous, qui l’eut cru,
De pleins tombereaux de fiel.
Il règne, en maître absolu,
Sur une vie artificielle!

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Les emmerdes!




Voilà encore une emmerde
Qui veut me courber le dos.
En moi, je range les emmerdes,
En fonction de leur niveau.


Il se peut bien que je merde,
Je vais savoir ça bientôt.
Il se peut bien que je perde,
Autant bien faire le gros dos.


Il se peut que tout se démerde,
Pourquoi y penser plus tôt?
Je vis, j’en oublie ces merdes,
Je saurais bien assez tôt!

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