Au grand bal des novices!


Si c’est feu d’artifices,
Ce n’est pas bacchanale.
Il n’y a que les novices
Qui vont rester au bal.

Un grand coup dans les prunes
Qui vous rend amoureux.
Et qui cherche fortune,
Dans le fond de vos yeux!

Si c’est feu d’artifesses,
Alors là, c’est pas mal.
On va rater la messe
Et grimper les étoiles!

Un sale coup pour des prunes,
Un peu calamiteux.
Si tu cherches fortune,
Ne refais pas comme eux.

Si c’est feu en surface,
Le dessous, on confesse.
Dis, tu me gardes une place.
Je veux suivre la messe.

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A remâcher ses mots!


A remâcher ses mots,
Sans rien dire de nouveau,
On se trouve au bistrot
Ou on boit l’apéro.

Et, quand la ritournelle
Sort du coin du chapeau,
On se rit, des aisselles
Et on garde le tempo.

Un jour, un travelo
A renversé l’auto.
C’est le jour où Toto
A fait son numéro.

Ça ne fait pas Noël.
Mais, ça sent le tango,
Un vieux parfum d’aisselles
Et le printemps nouveau!

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Aujourd’hui, c’est l’automne!

Un jour, c’était Noël,
Ou l’hier de tantôt,
Tu as pollué le ciel,
D’un grand vent de métro.

Et là, c’est au printemps.
Le monde change de peau.
Tu as refait semblant,
T’attendant aux bravos.

Là, c’est en plein été.
Tu t’es fait rigolo.
Et un peu cuisinier.
Tu as changé de peau!

Aujourd’hui, c’est l’automne
Et tu fais de ton mieux.
Tu le dis à personne,
Mais tu veux vivre vieux!

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C’est un vent de folie!



C’est un vent de folie
Qui souffle sur la toile.
Où de grands ahuris
Disent déchirer le voile!

Tous ensemble, les génies
Se retouchent la toile.

Ils veulent faire fuir midi,
Nous montrer les étoiles.

C’est un temps, sans merci,
A vous glacer les poils
Et rester ahuri,
En pleurant, près du poêle.

C’est ensemble, depuis,
Qu’on a franchi le voile,
Peint minuit en midi,
Sous le rire des étoiles!

C’est un vent de connerie,
L’enfer de Saint Antoine.
A rester dans son lit,
Se faire devenir moine!

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Bonjour, je voudrais!



Bonjour! S’que tu aurais
Du cheddar au fromage,
Un baume pour les regrets,
Une nuit de naufrage?

Je voudrais, s’il te plaît,
De la bière sans ambage,
Le cri de ce qui naît
Et un autre fromage.

Et après, je voudrais
Un peu de commérage,
De la glace aux engrais
Et un grand retour d’âge.

Après ça, je voudrais
Que tu m’aimes davantage.
Et je te donnerai
De mes plus belles images!

Après, je partirai
Retrouver le voyage,
Emportant mon duvet,
Pour dormir sur la plage.

Ça peut que tu saurais
Le chemin de la plage?
Et, quand tu fermerais,
Tu viennes voir les nuages!

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Sous la lune d’opale!


Sous la lune d’opale,
C’est un conte merveilleux
Que nous chantent les étoiles,
Le petit vent frileux.

Sur la piste aux étoiles,
Où va cet amoureux
Qui sait franchir le voile
Et nous aimait pour deux?

Sur la route des étoiles,
Il avance, peu à peu.
Il nous montre le voile
Et nous aide, de son mieux.

Sous une lune d’opale,
Dedans un chant soyeux,
On s’adresse aux étoiles,
On se repose un peu!

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Moi, je les trouve beaux!



Le repas est tout froid,
Ils écoutent la radio.
Il paraît que, là-bas,
On est nu, sous la peau.

Moi, je les trouve beaux,
Ces gens, petits comme ça,
Qui se balancent à l’eau
Et qui foncent vers toi!

Alors, pris d’un émoi,
Ils ont chargé l’auto
Et puis foncé tout droit,
Pour aider, car il faut.

Ils ont un grand radeau
Et le poussent vers toi.
Il peut tomber de l’eau,
Ils ne lâcheront pas.

Du café, s’il fait froid;
Du frigo, s’il fait chaud.
Trois couvertures, deux bras,
Un repas pour tantôt.

Il faut être un salaud,
Pour moquer ces gens-là.
Il faut être un blaireau.
Ne rien comprendre, en soi!

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Hier, le petit est sorti!


Le petit a grandi
Et il poursuit ses frères.
Il veut sortir, aussi,
Là où est la lumière!

Qu’a t’on fait du petit?
Je l’ai trouvé, par terre.
C’était plus de minuit,
Il pleurait sa misère.

Le petit a vomi,
Dégueulé ses viscères,
Au fond d’un parapluie,
Et sur les pompes du père.

Qu’a donc bu le petit?
J’avais dit de la bière.
Repose-toi, dans mon lit!
Moi, je vais voir ton frère!

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Ma rose a refleuri!


Elle a fleuri, fin juin.
Elle refleurit, fin août
Et son joli parfum
Arrive, au rendez-vous.

Je vous ai dit, fin juin :
Je la garde pour vous.
Si tu viens dans le coin,
Je t’en donnerai un bout!

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A te regarder vivre!


Je te vois, dans l’herbe,
Le nez dans les étoiles.
Je te trouve superbe,
Le regard sur le voile.

Je te vois sur terre,
Ancré, là, dans ta toile.
Et je sens, dans l’air,
Le parfum de tes voiles!

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