Une histoire pour tes yeux!


Je te conte une histoire,
Car le temps est mouillé
Et qu’il est un peu tard,
Pour s’aller promener.

C’est l’histoire du Renard,
Du fromage Pue-des-pieds
Et du vilain Corbard
Qui voulait le bouffer.

Je crois, il se fait tard
Et l’histoire s’est figée.
Voyons dans ma mémoire,
Si je peux la trouver.

Mais, le vilain Corbard
Ne veut rien écouter
Et il ferme ses mâchoires
Sur le blanc Pue-des pieds!

Je crois, c’est pas trop tard
Pour dire la vérité :
Pue-des-pieds, dans l’histoire,
Est toujours condamné.

De Renard à Corbard,
Commence l’échauffourée.
Pue-des-pieds, sans retard,
Fuit, en longues coulées.

Tant je dis cette histoire,
C’est fini de pleuver
Et il n’est pas trop tard,
Pour nous faire à goûter.

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A côté de ses pieds!


Il sort, pour prendre l’air.
Il est vite assiègé
Par le vent de l’enfer,
Les tourbillons glacés.

Les mouvements de l’air
Auraient dû l’alerter.
Plongé dans ses chimères,
Il n’a pas regardé.

Il sort, pour prendre l’air,
Il n’est pas réveillé.
Il se ramasse par terre,
A côté de ses pieds.

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Il tonitrule son blanc!


A ce stade-là, il est un peu bourru
Et, au café, il s’enlice.

Il tonitrule son blanc,
En effeuille les délices.
Et il le voit, glissant,
Sortant de son calice.

A ce stade-là, il n’a toujours rien bu.
Faisons durer son supplice.

Et il lêche ses dents,
Il n’est pas à l’hospice.
« Un petit coup de blanc
Peut vous sauver du vice! »

A ce stade-là, il est bien convaincu,
C’en est fini des prémices.

Pousse au crime, pousse au blanc,
Son copain est complice.
Et les voilà, chantant,
Avec joie et malice!

A ce stade-là, il est plein comme un fût
Et il va falloir qu’il pisse.

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Toujours seul, sur son banc!

Aux abonnés-absents
Et à l’orée du vide.
Toujours seul, sur son banc,
Il se fige et s’oyde.

Je l’ai vu, sur un banc,
Regardant dans le vide.
La lumière de l’instant
Vidait son oeil aride.

Pas de mots, dans ses dents,
Un teint blanc et livide.
Toujours seul, sur son banc,
Il regarde ses mains vides.

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C’est quoi que j’en dis?

C’est quoi que j’en dis, tu veux vraiment savoir?
C’est sombre et beau, totalement prévisible.
Comme une erreur de mots trop persuasive.

En bref, c’est plutôt nul!

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