To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Dur du coeur est le havre
Qui hésite, incertain!
Qu’est-ce qu’il a dans la tête?
Vous allez dire : C’est bête!
Il pense que traverser,
C’est mieux que de rester!
Dur du coeur est le havre
Qui ne tend pas la main!
L’écraser d’une main,
Ce n’est vraiment pas sain.
Vouloir le repousser,
C’est comme nous aliéner!
Dur du coeur est le havre
Qui le repousse au loin!
Dis, ça te sert à quoi,
D’écouter les sirènes?
Quand ils viendront chez toi,
Tu quitteras la scène.
Entends, ton chien aboie.
Les pompiers se ramènent.
Tu ne sais même pas,
Si c’est pour toi qu’ils viennent!
Dîtes, ça vous évoque quoi,
Cette soif américaine?
Boire du coca-cola,
Sur toutes les avant-scènes!
Je vous laisse la cerise
Et je prends le gâteau.
J’empoche, c’est ma devise.
Restez dans le bateau!
C’est bien n’importe quoi,
Régner, quoi qu’il advienne.
Encore un Attila,
A la petite semaine!
Il pleut, il pleut, bergère.
Sors donc de ta toiture!
Ces odeurs printanières
Sont comme une nourriture.
Comparées à l’hiver,
Elles sont une couverture!
Il pleut, il pleut, bergère.
Sors donc de la voiture!
Ce regard vers les champs
Est un évènement.
Le grand relationnement
Est dans l’odeur du temps!
Une envie éphémère
Est sur le point d’éclore.
Ne pas la satisfaire,
Nous causera des remords!
Il pleut, il pleut, bergère.
Viens goûter la nature!
Pouah! Tu parles avec ton cul ou avec ta bouche, là?
Parle avec tes oreilles. Cela me fera des vacances!
Penseur universel auto-proclamé,
Fielleux, doigt pointé, conteur invertébré!
Je coupe le son. Je me prends à rêver.
Je regarde de côté : Ouf, tu t’es absenté!
Tu fais partie de cette catégorie honnie
Qui nous prend pour des crétins.
Quand je croise un des tiens, je dis :
C’est quoi ça? C’est quoi ce machin?
Je repose sur de l’osier.
Comment m’as-tu trouvé?
Je suis mort et enterré.
Pourquoi me réveiller?
Tu es ma progéniture.
Je ne te reconnais pas.
J’ai ma photo sur ton mur.
Retire ce cadre de bois!
Je dors sur une natte tressée.
Pourquoi me contacter?
Tu devras te débrouiller,
Tout comme moi je l’ai fait!
On vit vraiment des temps durs,
A un moment, moi puis toi.
Je suis dans ma sépulture.
Débrouille-toi, comme tu pourras!
Je repose sur de l’osier.
Comment m’as-tu trouvé?
Je suis mort et enterré.
Pourquoi me déranger?
Hominus informaticus,
Tu as les informations.
Hominus informaticus,
Tu vis dans la déraison!
Hominien politi-chien,
Je te trouve bien loquace.
Hominien prométhéen,
Je te trouve bien rapace!
Hominus interneticus,
Tu appuies sur des boutons.
Hominus interneticus,
Tu navigues dans l’illusion!
Deux cappoutches et un yaourt, c’est tout ce que tu manges, le matin?
Tout ancien a vu danser la gitane.
Que ce soit au loin ou bien dans son crâne.
Un rêve d’évasion,
Mais, sans contre-façon!
Ce qu’il peut signifier,
Allez donc le chercher!
Tout ancien a vu danser la gitane.
Soit entre ses mains, soit sous un platane!