J’espère que vous me croirez,
Si longtemps je veux diser.
Un jour, ça m’est arrivé,
J’ai entendu l’Ange pleurer!
La pluie qui te fait peur!
Puis le chat a sifflé!
Puis le chat a sifflé,
De sa voix chasseresse.
J’étais là, à glander,
Tout au bord de l’ivresse.
Oui, mon chat sait cafter,
C’est à ça qu’on le dresse.
J’ai suivi sa lorgnée
Et j’ai perdu l’ivresse.
Un vent tourbillonné
Tourbillonnait sans cesse,
Restant à demeurée,
Même lieu, même vitesse.
Les oiseaux trop pressés,
Plongeant dans la tornade,
Sortaient, sattellisés
Vers une autre ambassade.
J’en ai vu s’amuser
A surfer sur les vagues.
Puis, un grand échassier
Y a perdu sa bague.
Le vent tourbillonné
A baissé de vitesse.
Plus une herbe froissée,
Ni de poil qui se dresse.
Que le chat ait sifflé
Un air plein de promesse,
Tu vas pas le croyer
Et tu files, en vitesse.
Si le chat veut chanter
La vie enchanteresse,
Je vais pas l’arrêter,
Mais lui faire des caresses!
Dans les rues de Décembre!
Si tu veux pas gagner!
Anne, ma soeur Anne!
En passant par la manche!
C'est en te passant par la manche Que tu entres dans ton pardessus. Les cernes de tes yeux en nuit blanche Sont en cherche d'un chapeau disparu. Tu râpes comme un jour de dimanche, Quand tu viens pour nous redire salut. Mais non, t'inquiètes pas, vieile branche, T'as pas fait chier, même si t'as trop bu.