Il tonitrule son blanc!


A ce stade-là, il est un peu bourru
Et, au café, il s’enlice.

Il tonitrule son blanc,
En effeuille les délices.
Et il le voit, glissant,
Sortant de son calice.

A ce stade-là, il n’a toujours rien bu.
Faisons durer son supplice.

Et il lêche ses dents,
Il n’est pas à l’hospice.
« Un petit coup de blanc
Peut vous sauver du vice! »

A ce stade-là, il est bien convaincu,
C’en est fini des prémices.

Pousse au crime, pousse au blanc,
Son copain est complice.
Et les voilà, chantant,
Avec joie et malice!

A ce stade-là, il est plein comme un fût
Et il va falloir qu’il pisse.

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Toujours seul, sur son banc!

Aux abonnés-absents
Et à l’orée du vide.
Toujours seul, sur son banc,
Il se fige et s’oyde.

Je l’ai vu, sur un banc,
Regardant dans le vide.
La lumière de l’instant
Vidait son oeil aride.

Pas de mots, dans ses dents,
Un teint blanc et livide.
Toujours seul, sur son banc,
Il regarde ses mains vides.

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C’est quoi que j’en dis?

C’est quoi que j’en dis, tu veux vraiment savoir?
C’est sombre et beau, totalement prévisible.
Comme une erreur de mots trop persuasive.

En bref, c’est plutôt nul!

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Je crois, ils font exprès!


Moi, les courses, si j’ai mes lunettes, encore ça va.
Si je les ai pas, j’arrive à juste à trouver l’étiquette.
Il faut que quelqu’un me prête ses yeux, sinon le prix je sais pas.
Des fois, on est deux : La barre au milieu, ça vous évoque pas un trois?
Alors, il faut qu’on soit trois. Généralement ça s’arrête là.
Ils ne peuvent pas écrire plus petit?

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