L’esprit de Zathacan!


L’esprit de Zathacan brûle en toi.
Tu es dieu, à moitié ou à demi.
Si Zathacan fait de toi un roi,
Il entrera plus vite dans ton esprit.

L’esprit de Zathacan gronde en toi,
Il inonde de peur tes ennemis.
Zathacan prend possession de toi,
Tu feras même peur à tes tout petits!

Zahacan est dieu, sans foi ni loi.
Il est le seul dieu que l’on ait maudit.
Comme on ne veut pas de lui, en bas,
Zathacan est un dieu qui se tapit.

L’esprit de Zathacan tremble en toi,
Un vieux l’a reconnu, mis à merci.
L’esprit de Zathacan sort de toi.
Zathacan est le seul dieu qu’on poursuit!

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Ces mots dont on crève!


Ce n’est pas une idée neuve,
Mais un morceau de brève.
On court après une preuve,
Comme on recherche la trêve.

Donnez-moi des nouvelles neuves,
Des idées dont on rêve.
Sans cesse, on nous abreuve
De ces mots dont on crève!

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Il n’y a qu’une seule voie!

Quelque soit notre démarche, on se retrouve toujours avec plus de questions que de réponses. C’est comme ça que ça marche, quand on vit ici. Je dois bien le comprendre pour adapter ma démarche. Je crois, c’est une vérité, ça tourne dans l’autre sens, tout simplement.

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A la va comme j’te pousse!



C’est comme cet orphelin,
Dedans la maison d’un riche,
Élevé avec du grain,
A la salade de pois chiches.

Ou encore ce turlupin
Qui danse comme une godiche
Et qui regarde dans les coins,
Quand il reçoit son bakchich.

Pourquoi pas ce philistin
Qui va quérir les auspices
Et qui ne doute de rien?
Pour lui, douter est un vice!

Combien de contemporains
Se font aveugles aux supplices?
Ils font pousser des gamins,
Sans terreau fertile et riche!

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Qui dit mieux?


Ce siège en bois,
Pour mille écus,
Il est à toi.
Je n’en veux plus.
Il vient du roi,
Du roi poilu
Qui, avant moi,
Y mit son cul.

Cette bouteille
De vin-pas-bon
Est aussi vieille
Que la maison.
Cire d’abeille,
Emblême-mouton,
Y a qu’en sommeil
Qu’elle vaut des ronds.

Cette godiche
Lave des culs,
Des culs de riches,
De parvenus.
Cette godiche,
A qui veux-tu,
M’a rendu riche
Et bien ventru.

Cette guibolle
Bien conservée,
Des années-folles
Ou à-peu-près,
Dans le formol,
Va mariner.
L’enchère s’envole,
Comme une fusée!

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La mort de l’Autan!


Cela fait beau temps
Que le vent d’autan
N’honore plus les champs
Et ne peigne plus l’herbe.

Dans les temps d’antan,
Se cogner au vent
T’usait le devant,
Sans trop défroisser l’herbe.

Et le vent d’autan
Se fait astringent.
Il râpe les champs
Et rend les mots acerbes.

Dés l’aube des temps,
C’est écrit vraiment,
La mort de l’autan
Fut racontée à l’herbe!

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Qui es-tu?


Qui es-tu,
Toi qui mues,
Piétinant
Sur tes pieds?

Où vas-tu,
Toi qui sues,
Cheminant,
De tes pieds?

Que sais-tu
Du salut?
Et quel vent
Mène tes pieds?

Que veux-tu?
Bienvenue!
Indigent,
Daigne entrer.

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C’est pas qu’on est con!


C’est pas qu’on est con,
On pense trop vite.
Sans modération,
En stéréotypes.

Quelle est la raison,
Un manque de critique?
C’est pas qu’on est con,
De la même fabrique?

Remettre en question
Le fond de nos slips?
Quelle complication.
Au feu, les principes!

C’est pas qu’on est con,
Nous dit le public.
Mais si, on est con,
Nous dit la critique.

Un con pour un con
Et la même réplique.
Ecouter un con
Et prendre panique!

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Tout un programme!


La charrue a gangrené

La plaine sauvage.
Et la vie s’est exportée,
Là-haut, à l’étage.

Ils ont empapaoutés,
Nourris au fromage,
Les rats, enfin muselés.
Loi est au carnage!

La rivière a débordé,
Sanctifiant l’outrage.
Et le monde en a assez,
Les temps changent d’âge!

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Plus de cent mille morts!


Plus de cent mille morts,
Ce n’est que quelques morts de plus.
Plus de cent mille morts.
Alors, n’en parlons plus. Motus!

Plus de cent mille morts,
C’est se prendre une balle dans l’anus.
Plus de cent mille morts,
C’est comme se faire un infarctus!

Plus de cent mille morts,
C’est encore un crime en versus.
Plus de cent mille morts,
Des humains, des êtres et bien plus!

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