C’est écrit dans le livre!


C’est écrit dans le livre,
Dedans le Full-Migraine.
Personne ne lit le livre,
Car on sait où ça mène.

C’est facile pour personne
D’apprendre la vérité.
La vérité qui sonne
Est cause de céphalées.

Tout est dit, dans le livre,
Car l’histoire est ancienne.
Ce que tu as à vivre
Est dans le Full-Migraine.

Il faut toute une semaine,
Pour le bien comprener.
Avec le Full-Migraine,
Ton cerveau va chauffer.

Migraine en dix leçons
Ne va rien t’apporter.
Migraine, la solution,
C’est du copié-collé.

Le grand livre a raison,
Tu veux bien essayer.
Tu as tes cachetons
Et tu peux supporter.

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Dans la toile de fond!


Je dirais sans façons
Que la toile d’araignée
Est telle le pelochon,
Tous les points sont liés.

Il est plaisante façon
De savoir qui est né,
C’est d’écouter le son
Que la toile fait vibrer.

Je vivrais pour de bon,
Si je devais migrer,
Dans la toile de fond.
S’il n’y a pas d’araignée!

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Les yeux pleins de lumière!


Les yeux pleins de lumière,
Il s’en va, esseulé.
Toutes les chansons d’hier
N’ont pas su le garder.

Ils se rencontrent parfois,
Pendant quelques années.
On dirait qu’ils sont trois,
Que c’est une assemblée.

Elle est partie sans joie,
Sans non plus regretter.
Elle trouve, qu’à chaque pas,
Elle est presque arrivée.

Ils repartent tout droit,
Ils ont moins à marcher.
Maintenant qu’ils sont trois,
Ils vont de trois côtés.

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Les bras levés au ciel!


Tu baisses un peu tes yeux,
Comme un cactus au soleil.
Tu lèves tes bras aux cieux,
Pour y accueillir le ciel.

Tu sens le merveilleux
De cet instant sans pareil.
L’eau qui coule de tes yeux
Se colorie de bleu-ciel.

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C’est bien mieux pour regarder!


Faire la sieste au cimetière,
Parce que c’est là que c’est frais.
Et trinquer, à la bière,
Avec des calamités.

N’avoir plus rien à faire,
Envoyer tout le monde chier.
Eviter la lumière,
C’est bien mieux pour regarder.

Dormir un peu, par terre,
Sur un grand lit enfeuillé.
Et revenir sur Terre,
Pour y affronter l’été.

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Son billet de non-retour!


On se dit que ça craint,
Parce que c’est pour toujours.
C’est juste que, demain,
Tu ne peux trouver secours.

On lui avait enjoint
De lever les mains
Et de sortir.
Il avait dans les mains
Des baguettes et un tambour.

Si t’as besoin de rien,
Autant aller faire un tour.
Et prends ton tambourin,
Tu ne veux pas du retour.

On lui avait enjoint
De prendre le train
Et de partir.
Il avait, dans sa main,
Son billet de non-retour.

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Du soleil, à la louche!


C’est un tendre bestiaire
Fait de fleurs et de mouches.
Un lézard, en calvaire,
Du soleil fait sa douche.

Le chien vautré par terre,
L’oiseau en escarmouche.
Un rampant ver de terre,
L’aile du papillon louche.

Un bleu lavé pour l’air
Et du jaune en sous-couche.
De petites flèches de vert
Percent le gris qui se couche.

C’est un havre, sur Terre,
Ce printemps qui débouche.
Toute la vie à refaire,
Du bonheur à ta bouche!

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Si tu gîtes de la bande!


Le vent n’a rien à raconter,
Il se contente de siffler.
Sous un parfum d’amande,
Il sent le varech.

Le vent ne cherche pas à penser.
Sa tâche, c’est de ventiler.
Est-ce de la contrebande,
Cette voix de Québec?

Le vent est champion pour poncer,
Et galère pour avancer.
Si tu gîtes de la bande,
Tu tombes sur un bec.

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De ces sons cristallins!


De ces sons cristallins
Qui savent briser la glace,
Un chant d’oiseau soudain,
Le lointain d’un rapace.

Un grand retour d’embrun,
Une odeur de grimace.
Que de sons cristallins
Pour occuper l’espace!

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