Il met du vin dans sa bière!


Il met du vin dans sa bière,
Il verse la bière dans son blanc.
Pour trinquer, c’est nécessaire!
Il faut vivre avec son temps.

Et il mange du Saint-Nectaire,
Avec des anchois dedans.
Qu’il aime ça, c’est un mystère.
L’appétit vient en mangeant!

Il met du vin dans sa bière,
Il verse la bière dans son blanc.
Il n’en a plus rien à faire.
Il préfère mourir, vivant!

Facebooktwitter

Un achat pas net!

— Chéri, j’ai trouvé ça, sur le net.
Ça remplacera le vieux meuble
qui est sous l’évier de la cuisine.
C’est neuf, pratique et pas cher.

— Attends, je regarde, je mesure.
30.30.30, ce n’est pas un meuble,
non, c’est une boite à chaussures!

Facebooktwitter

Tartinella!


Tartinella
N’est pas fada,
Mais étrangère
A ses deux bras.

Tartinella
Tue son papa.
Il sent la bière,
Elle adore ça.

Tartinella
Fait son repas,
Avec des vers
Et un gros rat.

Tartinella
Tue un soldat,
Venu lui faire
Comme son papa.

Tartinella,
Pour son repas,
A de la bière
Et un beau gars.

Facebooktwitter

Tartinello!


Tartinello
Est un héro.
Une jambe en moins,
Un bout de scotch!

Tartinello
Est un poivrot.
Envoie la bière,
Qu’on se cabosse!

Tartinello
Est un crado.
Mes poils d’arrière
Sont au négoce!

Tartinello
Est un salaud.
Tourne-toi, derrière,
Que je t’encoche!

Facebooktwitter

Demain, ce sera toi!


Demain, ce sera toi
Qui gouverne le bateau.
Essaie d’aller tout droit
Et, si possible, dans l’eau.

Demain, ce sera toi
Qui sera aux fourneaux.
Si c’est cuit et pas froid,
Ce sera déjà beau.

Demain, ce sera toi
Qui emmène le troupeau.
Sans en perdre dans les bois,
Sans bouffer les agneaux.

Demain, ce sera toi
Qui tiendra le tempo.
Essaie de pisser droit.
Mets le vent dans ton dos!

Facebooktwitter

Tu te tournes, derrière toi!


Tu te tournes, derrière toi,
Petit frère est dans l’eau.
Et il pleure, il se noie.
Toi, tu sautes aussitôt.

Tu te plantes, jusque là,
La vase bloque ton galop.
Et ton frère, il est là,
Un peu caché sous l’eau.

Et tu cries, tu te bats.
Mais, tu n’es pas bien gros.
Tu alertes qui voudra,
En pleurant sur tes mots.

Ton père ne comprend pas,
Il fonce comme un taureau.
Il te pousse, tu te noies.
Il repêche le marmot.

Et puis toi, sous son bras,
Il remonte aussitôt.
Ta mère est déjà là,
Elle répare le frérot.

Toi, tu trembles de froid,
Ton père attrape ta peau.
Il te serre, il te broie,
Sans avoir dit un mot.

Et cela finira,
Autour du brasero.
Petit frère crie de joie.
Tu repenses à tantôt.

Vous êtes bien, tous les trois.
Le petit fait dodo.
Dans les bras de papa,
Tu éclates en sanglots!

Facebooktwitter

Je voudrais te demander!


Je ne suis pas plus con que toi,
Mais je veux te demander :
Moi, quand j’entends parler des voix
Dans des bouches politisées,

« Mais pourquoi, moi, je n’y crois pas
Et ils veulent nous truander! »

Quel effet ça te fait, à toi,
Il n’y a que toi qui le sais.
Moi, quand on me caresse, en bas,
C’est que l’on veut me baiser!

Facebooktwitter

Pour un geste commercial!


Et tu demandes un plat
Qu’on n’a pas, en cuisine.
La serveuse ne sait pas.
Alors, tu l’assassines!

Tu te prends pour le roi,
Tu bouscules la gamine.
Tu fais venir à toi
Le grand-chef de cuisine.

Un geste commercial
Et tu es unanime.
Tu veux ton plat spécial
Et rien payer, en prime.

Tu menaces, de ton doigt,
Le chef et la gamine
De crier sur les toits
Qu’ici on assassine.

Il est parti, tu crois?
Non, il est en cuisine.
Il voudrait, pour son chat,
De ces os qui marinent.

Facebooktwitter

C’était un peu idiot!


Tu te jettes dans le chaud
De ses bras protecteurs.
Tu respires à nouveau,
Puis tu cesses d’avoir peur.

Vous pleurez, comme des veaux,
De joie et de bonheur.
Vous souriez de nouveau,
Ton cœur contre son cœur.

C’était un peu idiot
De partir avant l’heure.
Il te serre beaucoup trop!
Lui, aussi, a eu peur.

Puis tu te jettes à l’eau,
Lui racontes tes malheurs.
Et son cœur d’artichaut
Te conforte, en douceur.

Facebooktwitter

Tous serrés, contre toi!


Ils se serrent contre toi,
A te désincarner.
S’ils se serrent contre toi,
C’est pour se réchauffer.

A tes pieds, tes deux chats.
A ton cou, ton boa.
Fond de poche, pour ton rat
Et ton chien contre toi.

Ils se serrent contre toi,
Pour te réincarner.
Pour que tu n’aies pas froid
Et pour te réchauffer.

Facebooktwitter