Un dialogue de sourds!


Pour participer au naufrage,
Il faudra, ma foi, consommer.
Et ce, jusqu’à ce que le cirage
Se mette à user nos souliers.

Oh, ne croyez pas qu’à l’usage,
On délaisse notre humanité.
Et rappelez-vous, qu’à tout âge,
On saura encore s’embrasser.

Et pour échapper au naufrage,
On perdra de la liberté.
On acceptera, avec l’âge,
De ne plus pouvoir réserver.

Et rappelez-vous des passages
De cette chanson de révoltés
Qui évoque le remue-ménage
De tout un peuple rassemblé!

Si on subit, si on est sage,
On sera, peut-être, préservés.
On ne croit plus à ce mirage,
Sur l’amour, la fraternité.

Et écoutez bien le message
De ce monde en train de crier.
Il semblerait qu’il serait sage
De penser à s’en occuper!

Libre à vous de faire bon usage
Du temps qui vous est octroyé.
C’est du présent, c’est un mirage,
C’est demain en train de pleurer!

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A la Saint-Valentin!


Ah, dis. Ah, dis. Ah, la belle!
Que voudrais-tu comme présent?


Que tu fasses la vaisselle
Et que tu restes, de temps en temps.

Ah, dis. Ah, dis. Ah, la belle!
Que voudrais-tu comme présent?


Des sous dans mon escarcelle
Et, pour mon grand lit, un amant.

Ah, dis. Ah, dis. Ah, la belle!
Que voudrais-tu comme présent?


Que tu sortes les poubelles
Et ne reviennes, que par beau temps!

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Ça en vaut la peine!



Quand la vie n’est pas pourrie
Par une vile maladie,
Ça vaut vraiment la peine!

Au pire des intempéries,
Quand la vie est moisie,
On la regrette à peine.

Mais que la vie est jolie
Et comme elle nous sourit.
Ça vaut toujours la peine!

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Dis-donc, Didou!


Eh, dis, dis, dis.
Dis-donc, Didou.
Dis-donc, dis-donc, toi!

T’es tout petit.
Sur mon genou,
Y’a ton menton-loi!

Eh, dis, dis, dis.
Dis-donc, Didou.
Dis-donc, dis-donc, toi!

T’es trop gentil,
T’es doux, Didou.
Alors, tu veux quoi?

Eh, dis, dis, dis.
Dis-donc, Didou.
Dis-donc, dis-donc, toi!

Tu dis, dis, dis.
Tu parles beaucoup
A mon genou, toi!

Eh, dis, dis, dis.
Dis-donc, Didou.
Dis-donc, dis-donc, toi!

Oh, dis, dis, dis.
Lâche mon genou,
Car il est à moi.

Eh, dis, dis, dis.
Dis-donc, Didou.
Dis-donc, dis-donc, toi!

Viens vite ici.
Sur mon genou,
Monte, mon enfant-roi!

Eh, dis, dis, dis.
Dis-donc, Didou.
Dis-donc, dis-donc, toi!

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La vie, c’est comme un mille-feuilles!


La vie, c’est comme un mille-feuilles
Qu’on te sert, au chocolat.
C’est sûr que tu fais la gueule.
« Mais on a jamais vu ça! »

La vie, c’est comme un mille-feuilles,
Restant collé à tes doigts.
Quand tu le mets dans ta gueule,
Tu t’en étouffes, à chaque fois!

La vie est tartine de merde
Qu’on te sert, avec les doigts.
Certes, tu peux bien la perdre.
Mais avoue que tu aimes ça!

La vie, c’est comme un mille-feuilles,
Fait de tes années à toi.
Elle est chère, elle n’a qu’un œil.
Et il ne veille que sur toi!

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Louons la Mère-Molle!


C’est à deux pieds sous terre
Que palpite la Molle,
Où sifflent tous ces vers,
En dégoût de formol!

Si tu cherches une mère,
Essaie un peu la Molle.
Tes pensées- ver de terre
Te vaudront une obole!

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De mal en pis!



De son long corps onduleux,
Il a fouetté l’asphalte.
Tout ce qui te rend heureux
Mourra sous forme plate.

Elle jette un halo de peur
Sur la proie qu’elle prédate.
Le halo brise le cœur
Et casse un peu les pattes.

Or même s’ils sont frère et sœur,
Sache qu’ils se combattent,
Caribe, Scylla de l’horreur,
Pour toi, l’âme qu’ils convoitent!

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