Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup joli.
Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup gentil!
Un petit loup gris,
Pas bien dans sa vie,
Écoute la pluie,
Sous un ciel tout gris.
Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup joli.
Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup gentil!
Assis près de lui,
Y’a un grand loup gris
Qui hurle à la nuit
Et qui veille sur lui.
Son p’tit loup, ouh, ouh,
Son p’tit loup joli.
Son p’tit loup, ouh, ouh,
Son p’tit loup gentil!
Et le grand loup gris
Lui parle de la nuit,
Lui parle des amis
Et de la lune aussi.
Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup joli.
Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup gentil!
Le petit loup gris
Préfère l’oubli.
Le petit loup gris
N’a plus d’appétit.
Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup joli.
Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup gentil!
Pourquoi je mordrais
Qui ne m’a rien fait?
Pourquoi je tuerais?
C’est un peu con, tu sais!
Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup joli.
Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup gentil!
Le petit loup gris
S’en va, sous la pluie.
Pour lui, c’est fini,
Il quitte la vie!
Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup joli.
Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup gentil!
Et le grand loup gris
N’aime plus la nuit.
Sa vie est moisie,
Il pense au petit!
Son p’tit loup, ouh, ouh,
Son enfant meurtri.
Son p’tit loup, ouh, ouh,
Son enfant parti!
Son p’tit loup, ouh, ouh,
Son p’tit loup joli.
Son p’tit loup, ouh, ouh,
Son p’tit loup gentil!
Son p’tit loup, ouh, ouh,
Son p’tit loup joli.
Son p’tit loup, ouh, ouh,
Son p’tit loup gentil!
Quelqu’un t’a contrarié?
Il est tout crabouilli, par terre.
Tu t’en sers pour paillassonner.
Elle est pendue à la patère,
Elle a du mal à poumonner.
Le chien, la tête dans son derrière,
Ne peut plus que s’intraboyer.
Oh, le chat ne fait plus son fier,
Tu l’as assis sur un balai.
Oh mon dieu, qu’est-ce que tu vas faire,
Si tu peux attraper bébé?
J’appelle immédiatement ta mère,
Il n’y a qu’elle qui peut t’arrêter!
Est-ce que quelqu’un t’aurait contrarié?
Qu’est-ce que tu disais?
Ce que tu viens de jacter,
C’est un pet pendant l’orage,
Un aéroport déserté,
Un vélo qui roule sur la plage!
En bref, une incongruité.
Tu médisais quoi, déjà?
Et sur qui, cette fois?
Un peu trop copié-collé
Et un peu trop réchauffé!
Ce que tu viens de causer,
C’est un discours de ménage,
Quand des cons parlent à la télé.
Un coup de fouet, quand t’es pas sage!
En bref, une insanité.
Tu médis aussi sur moi
Qui veux trop nuancer.
Oh mais, s’il te plaît, tais-toi.
T’es un con, format complet!
T’es un peu con, non?
Comme il court, le petit!
Un chaton emmerde, sans raison,
Un vieux chat, dans la cuisine.
Le vieux chat sort de la maison,
Suit une odeur de sardines.
Le mouflet le colle à la raie
Et l’emmerde, tant qu’il lui plaît.
Et il ne se méfie jamais,
Comme seul un gamin ferait!
Le vieux chat saisit l’occasion
Et lui colle une grande tartine.
« Ça suffit. Rentre à la maison,
Ne chie pas dans la cuisine! »
Le petit part, comme un avion,
Son petit cœur en déroute.
Dans sa folle course vers la maison,
Il pédale dans la choucroute!
Ça y est, je suis dans la maison.
Filons vite dans la cuisine!
Je me cache sous le paillasson?
Plutôt là, dans la bassine!
Comment c’est, après?
Un week-end de pluie!
La pluie est un truc de malade.
Elle veut que m’enfermer!
La pluie me rend malade,
A vouloir m’achever!
Je suis déjà mauvais-malade,
Je ne fais que râler.
Je me change et je me dégrade
En mauvais-pluisancier.
Ce temps qui se dégringolade
A de quoi faire râler.
C’est un peu comme une embuscade,
Dans un enfer mouillé!
C’est fou comme je m’ennuie!
Derrière le masque!
Le grand feu d’artifice!
Le grand feu d’artifice
Nous prend, comme des Alice!
Au grand bal des complices,
Pas de place aux novices!
Si on revisitait
Un grand champ de bataille.
Si on se revoyait
Tous les traits de mitraille?
La lumière et le bruit
Nous coucheraient, meurtris.
La douleur et la peur
Y mettraient une odeur!
Artifices d’ artificier,
Amoureux du détail.
Belles, la grandeur du boucher,
Le cou de la volaille!
Lumière et artifices,
Triomphe et puis supplice!
Dégâts collatéraux,
Ils puent bien trop, ces mots!
Le grand feu d’artifice
Nous prend, comme des Alice!
Un dernier tour de piste,
Au revoir, les artistes!