Attention, Vieux Gâteux!

Ici vit la Mère-Gratton, avec ses chats, ses chiens et son grand bâton.
Son jardin est un champ d’orties, où elle vient danser, tous les soirs, à minuit.

Là, c’est le Père-Cageot. Il a de la mousse qui lui pousse sur le dos. Il chante tout le temps. Il fait vieillir son camembert pour en faire de la pâte à dents!

En face, habite le Gros-Toto. Il est chauve. C’est un vilain grincheux.
Un caleçon, deux bières, c’est tout ce qu’il lui faut. Il gratte son gros ventre rond.

Ils ne sont pas dangereux. Ils restent chez eux. N’ai pas peur d’eux.
Va plutôt les aider à tailler leurs rosiers.

Je serais toi, c’est de la Mère-Jarret dont je me méfierais. Elle est jeune. Elle est belle. C’est une chouette-Effraie, une sorcière, une vraie!
Elle collectionne les balais!

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Bienvenue à l’Hivernate!

L’Hivernate, c’est un endroit où on vient se cacher,
Quand on veut hiberner.

Une station portuaire? Non, une grange, quelque chose de pas cher! Un donjon, avec sur son toit, un gallinacé. Gallinacé tourné vers l’éther, où toute chaleur s’est exportée!

L’Hivernate, c’est un endroit où on va hiberner,
En attendant l’été.

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Un fanal?

Un fanal,
C’est utile quand on erre,
Seul, de l’autre côté.

Un fanal,
Veut ramener sur terre,
Les enfants égarés!

C’est sous la mitraille
Que l’on change de Soi.
Il faut un fanal,
Pour trouver la voie.
Il faut un fanal,
Pour rentrer chez soi!

Un fanal,
On le lance et espère,
comme on fait d’une bouée!

Retour au bercail,
Bienvenue chez toi!

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Virtuel Combat!

Qu’est-ce donc que cela?

Une horreur infecte, aqueuse et en forme de brume. On l’appelle Congela!

A qui peut-on opposer ça?

A pire qu’elle, quelque chose de froid et de fort. Convoquons Glacier!

Assurons la promotion de ce combat. Dans le monde de la lumière et du pognon, cette fois, nous allons!

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De l’homme-calamite!

Symbole, symbole
De la Calamité,
L’être humain s’affole
De ce qu’il a semé!

Capable, capable
De se réinventer.
Devenir aimable
A qui veut exister!

Pour que nos enfants
N’aient pas mal aux dents,
Il faut nettoyer,
A fond, leur clapier!

Si tous les vrais parents
S’alliaient en un instant,
Ils feraient de Demain,
Un tout nouveau jardin!

Neurones, neurones,
Gentiment alignées,
Indiquent l’automne,
Notre horizon-dernier!

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Perdu?

J’avançais vers quelqu’un,
Vers celui qui m’ échoit.
J’avançais, incertain,
Jusqu’à tomber sur toi.

Que fais-tu dans les bois,
Toi, qui n’es que gamin?
Tu es loin de chez toi.
Tu es bien loin des tiens!

Tu as soif et faim.
Tu as froid aux doigts.
Tu es incertain,
Peu sûr de tes choix!

Ces grands bois noirs et froids
Où tu n’es qu’une proie,
Ne sont pas un endroit
Pour un enfant comme toi.

Je protège des bois,
Les petits gars comme toi.
Maintenant, ça ira bien.
Je te ramène aux tiens!

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Les Englumés

Pour qui se prennent-ils?
Tous ces emplumés.
Il n’est pas facile
De les supporter!

Jusqu’où iront-ils?
Tous ces emplumés.
Que n’oseront-ils?
Oiseaux bien-dressés!

A voler l’obole
Du petit biafrais.
Se hausser du col,
Devant l’ouvrier!

Il devient urgent
De les arrêter.
Ce, pour tous les gens
De bonne volonté!

Ils rampent, ces légumes!
Tous ces affligés.
Le goudron, les plumes
Leur sont destinés!

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Quand Bernard change de loge!

Bernard trouve un beau coquillage.
Il en fait sa maison.
S’installe Anémone, à l’étage.
Très belle colocation !

Bernard est à l’étroit sous son toit.
Faut en changer pour se décoincer.
Un coquillage, que je déménage!
Bernard-Ermite, aussitôt s’agite.

Il se trouve un beau rez-de-chaussée.
Il installe Anémone à l’étage.
Enfin chez nous, nos vies prolongées!
De la raison, pas d’enfantillages!


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