Hello, Papa Mambo!

Bonjour, Papa Mambo. Tu as l’air un peu fatigué, ce soir. Viens, ta place t’attend, avec le rhum et ton thé chaud.

Le vieil homme se roule une cigarette. Les yeux divagues, il est loin! Mécanique, il boitille jusqu’à la petite scène.
Il s’assoie sur une chaise face au public.
Le temps s’arrête!

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Attention, danger!

Les anciens vous ont parlé du monde des ombres. Quand le tonnerre attaque, quand le vent creuse des tombes et que toute l’eau de la terre veut te noyer.

Depuis l’aube des temps, ces peurs s’accumulent.
Et c’est de la peur que les ombres sont nées.
Le monde des ombres, c’est ce que l’on veut absolument éviter.
A chaque peur non-expliquée, on y retourne, tout entier.
On ne sait pas ce qui peut s’y passer.
Nos peurs intimes nous y attendent, pour nous persécuter!
Il n’y a pas beaucoup de chemin d’ici à l’entrée.

Le monde des ombres te suit, comme ton ombre!

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Prémices!

Printemps, l’air est très frais.
Mais le soleil est là!

Les fleurs se déodorent,
Et l’insecte scintille.
L’oiseau chante et colore.
Tout devient vert, ça brille!

Printemps, l’air est très frais.
Mais le soleil est là!

L’air est dynamisé.
Je regarde les oiseaux.
Une envie de flâner!
C’est tout qui devient beau.

Printemps, l’air est très frais.
Mais le soleil est là!

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La Vérité?

La vérité est au bout du chemin. Au moment où tu t’arrêtes. Tu sors, de ta musette, une poignée de tes grains. Tu dis : L’affaire est faite. Tenez, c’est pour demain!

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Une caissière orpheline!

Une infirmière
Vient de tousser.
La p’tite caissière
Est menacée!

La p’tite caissière,
Tout encastrée,
A besoin d’air,
Se sent coincée!

La p’tite vendeuse,
Surexposée,
Devient frileuse.
Son tour est joué!

Une infirmière
Vient de tomber.
La p’tite caissière
Est condamnée!

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Je pense à toi!

Je pense à toi,
Seul dans ton coin!

Tu sais les choses,
On te l’a dit.
T’es en psychose,
Seul dans ton lit.

Je pense à toi,
Seul dans ton coin!

Parce que t’es seul,
Ta peur revient.
Tu cours, tu gueules
Et n’entends rien.

Je pense à toi,
Seul dans ton coin!

Calme-toi vite.
Pense à ton chien.
Plus tu t’agites,
Moins il est bien!

Je pense à toi,
Seul dans ton coin!

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Vers vous!

Sieste à quatre, bestioles comprises, dans le salon, fenêtres ouvertes. On croirait que c’est dimanche!

Ce moment de détente absolue nous a débarrassé de bien des pelures de stress.

Et, chez toi, ça va?

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Ensemble!

J’ai le respect de l’autre.
Je n’ soutiens pas un siège.
Je protège les autres
Et les autres me protègent!

Qu’est-ce que tu fous dehors,
A jouer les matamores?
Tu penses que tu es fort.
Mais aux autres, tu fais tort!

J’ai le respect de l’autre.
Je n’ soutiens pas un siège.
Je protège les autres
Et les autres me protègent!

Comme tout bon citoyen,
Je préserve mon voisin.
Je l’appelle demain,
Pour lui tenir la main!

J’ai le respect de l’autre.
Je n’ soutiens pas un siège.
Je protège les autres
Et les autres me protègent!

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Moustiques!

Des moustiques-comanches,
En un vol secret,
Se posent sur une branche,
Lorgnent ton jarret.

Ces insectes multiples,
Comme de gros gorets,
Te sucent, tel le tique
Et vont t’assécher!

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Fait beau!

Une pluie sincère,
Quand la terre a soif.
Un vent ordinaire
Qui, vite, nous décoiffe!

Un vol éphémère,
L’insecte-bombardier
Cherche une tanière
Dans le bois cloué.

Libellule légère,
Et grillon pressé.
Des coléoptères!
Tout plein, mon été.

Et puis les odeurs
Qui sont transportées!
Du lilas en fleurs
Au joli genêt!

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