Tous ensemble!

Haut, sur son grand vaisseau,
Le peuple est en lambeaux.
Là-haut, dans son vaisseau,
Le peuple courbe le dos.

Sur son fétu de paille,
la fée fonce à la bataille.
Alors, on voit le sage
Souffler dans le voilage.

Alors, le magicien
Se fait un tour de reins
Et fabrique une boussole
Pour qu’on revoit le pôle.

Alors, on voit la foi
Se remettre à l’endroit.
Que résonne ta voix,
Toi, notre peuple-loi!

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D’un tyran domestique!

Oh, toi, tu t’adresses aux tiens,
Comme si tu les possédais.
Ils doivent rester des gamins
Et toujours te révérer.


Sur eux, tu te fais la main,
Les déformes à volonté.
Tu fais sous-ramper le chien.
Tu cadenasses ta moitié.

Quand tu seras mort, crétin,
Ils se sauront libérés!
Fais ce qu’il faut, du matin,
Pour ne pas y arriver!

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Bleurquer, nouveau mot!

Je les bleurque, moi, désormais,
Tous ces beaux posts inspirés
Qui puent la peur, la défaite
Et l’égoïsme, à plein nez.

Bleurquer, ça veut dire bloquer.
Bloquer, parce que ça me beurke.
Je refuse de discuter
Quand ce qu’on me dit me heurte!

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Monsieur le…

Vous dîtes consentir à débattre avec moi.
Monsieur le…, vous êtes bien gentil, de bon aloi.

Après y avoir réfléchi, j’ai compris
Qu’avec quelques mots précis, tout sera dit :
On ne discute pas avec son prédateur.
Je vous combattrai jusqu’à ma dernière heure!

Vous écouter, je n’y vois pas d’intérêt.
Ceci, Monsieur le…, avec tout mon respect.

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Laissez le vivre!



Sur la pointe des pieds,
L’autruchon discret
File dans sa carrée,
Sans avoir bu son lait.

Mais, pendant son passage,
Une plume est tombée.
C’est comme un message
Qui nous a alertés.

Nous fonçons dans sa cage,
Pour le rassurer.
Moi, je suis en rage.
Elle, elle est affolée.

Il n’est pas dans son lit.
On l’entend pleurer.
Il pleure dans la nuit,
La tête dans le plancher.

Mais que lui a t’on fait?
Il est tout cassé.
Mais que vous a t’il fait
Pour ainsi l’agresser?

Notre autruchon est sage
Et il est gentil.
Il ne fait pas d’outrage,
Il est toujours poli.

Elle, elle reste avec lui,
A lui chantonner.
Je hurle à la nuit
Et j’ai envie de tuer!

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Faut y croire!

Faites une musique de peine,
Un fondu, on enchaîne,
Une chanson d’activiste.

Re-fondu et s’amène,
Dans sa robe de reine,
Une aube surréaliste.

Entrons ensemble, en scène.
Soyons un peu amènes.
Surtout, restons réalistes.

Dans sa gloire souveraine,
Tiens, voilà que s’amène
Un monde plus pacifiste!

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Bon Anniversaire, Tipouic!



Il semble bien que quelqu’un,
Je crois qu’il s’appelle Quentin,
A décidé d’occuper,
Pour encore toute une année,
Seul, le devant de la scène.

Avec trente-quatre ans passés,
Ses longs cheveux relâchés
Et sa musique de sorcier,
Il saura vous étonner.
Il est là, en avant-scène!

Veillez à bien l’écouter.
Pensez à le regarder!
Il va vous estomaquer.
De sa démarche affirmée,
Il suit le vent qui le mène!

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J’écris pour eux!

Je ne veux pas vous faire la messe,
Ni vous parler de mes fesses.
Je vais parler de celles d’un autre
Et, peut-être, un peu des vôtres.


Parler de la foi des apôtres,
De cette vie qui est la nôtre.
Écrire pour parler à quelqu’un
De l’air qui manque à certains!

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Trop juste!




Au concours de fesses,
Tu passes de justesse.
Au concours d’alcool,
Tu gerbes sur tes grolles.

Si tu a grandi,
Tu restes petit.
Au jeu marital,
Déjà, tu t’étales.

Elle va à la messe,
Et toi, tu picoles.
Soirées vengeresses,
Où tu la rends folle!


Au jeu de la vie,
Tu t’es rétréci.
Il n’y a que ton chien
Que tu aimes bien!

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