Si tu savais, Pierre !

Des paroles pour la chanson de ton frère.
C’est lui qui en composera la musique.



Nos voix parlaient du temps
Et de choses légères.
Mais sur les sentiments,
On y allait pépère.

Si tu avais su, vraiment,
Comment je t’aimais, Pierre,
Aurais-tu pu, plus longtemps,
Rester sur cette terre ?


Ça se passe en dedans,
Les échanges entre frères.
On se parle vraiment,
Parce qu’on peut se taire.

Si tu avais su, vraiment,
Comment je t’aimais, Pierre,
Aurais-tu pu, plus longtemps,
Rester sur cette terre ?


Revient alors le temps
Où on faisait la paire.
On ne triche plus vraiment,
Quand on est entre frères.

Si tu avais su, vraiment,
Comment je t’aimais, Pierre,
Aurais-tu pu, plus longtemps,
Rester sur cette terre ?


On fait un, pour un temps.
Rien ne nous désespère,
Quand on passe un moment,
Aux côtés de son frère !

Si tu avais su, vraiment,
Combien je t’aimais, Pierre,
Aurais-tu pu, plus longtemps,
Rester sur cette terre ?


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Le bon esprit!

J’essaie d’avoir le bon esprit.
Mais, ce n’est pas si facile.
J’essaie d’avoir le bon esprit
Et je fais comme vous!

J’essaie d’avoir le bon esprit.
Mais, ce n’est pas si facile.
Si j’essaie d’avoir bon esprit,
Je suis aussi comme vous.

J’essaie d’avoir le bon esprit.
Mais, ce n’est pas si facile.
J’essaie d’avoir le bon esprit,
Comme vous le faîtes, vous.

J’essaie d’avoir le bon esprit.
Mais, ce n’est pas si facile.
J’essaie d’avoir le bon esprit.
Et je suis tout comme vous!

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Les moustiques, en mode free!



Une libellule en appui,
Sur mon doigt de ce matin.
Et le papillon me fuit,
Il m’a connu tout gamin.

Pour une guêpe enhardie,
Mon repas devient butin.
Gaffe! Il est presque midi,
La fourmi est dans le coin.

Une mouche, sur mon nez,
S’attaque à mon court sommeil.
Une abeille, à bourdonner,
Fait comme un bruit de réveil!

J’ai rencontré, dans la haie,
Le ciel d’une toile d’araignée.
Ce matin, elle recousait.
Maintenant à repasser!

Et si tout ce bruit se tait,
En milieu d’après-midi,
Le bourdon n’arrête jamais.
Écoutez comme il vrombit!

Mes pieds deviennent une étrave
Qui effraie les sauterelles.
Pour ne pas finir épaves,
Elles bondissent, de plus belle!

Quand Criquet est à chanter,
C’en est fini pour Grillon,
Car, maintenant, il se tait
Et se terre sous le gazon.

Les moustiques ont deux soucis,
En tournant autour de moi,
Surtout pas être aplatis
Et ne pas me manger froid!

Et ces moustiques, en mode free,
Devraient se barrer de là.
La chauve-souris est sortie
Et, moi, je rentre chez moi.

Il y a deux chants qui lassent,
Ceux des grenouilles et criquets.
Si la grenouille nous agace,
Le criquet chante l’été!



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Ma chanson de Noël !


La vie, c’est politique.
Peut on compter les feuilles?

La vie, c’est esthétique,
Comme un saut d’écureuil!


Elle est tragi-comique,
De l’aube jusqu’au cercueil.

La vie, c’est magnifique,
Comme un soleil dans l’œil!

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Tu en étais?


T’as vu le vice,
Le jeu d’acteur.
Tu te complices,
Attends ton heure.

Retour sur l’heure,
A ta demeure.
Tu ôtes la sueur,
Nettoies ta peur.

T’es plus novice,
Ça va barder.
Petit indice,
Ton nez cassé!

Dans le miroir,
Te regarder.
Ton âme est noire
Et dérangée!

Tu veux savoir,
Je me tairai.
Ferme le placard,
On sait jamais!

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Il peut y arriver?


Un pas, deux pas, sans chavirer.
Droit devant soi, son aile brisée.

Deux pas tracés et un grand trait.
C’est là, tout droit. Presque y toucher!

Vous dire quoi? Qu’il va gagner?
Je ne sais pas. Personne ne le sait!

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De la Politique!

« Quels sont les besoins communs
Et quels sont ceux de chacun? »

Oblitérer ce refrain,
C’est faire de la Politique.

Le mot Politique
Est un mot abhorré,
Car les politiques
Sont des traficotiers.

« Qu’avons-nous, tous, en commun?
Que peut-on faire, pour demain? »

Ré-enchanter ce refrain,
C’est, pour moi, vraie Politique!

Le mot Politique
Se trouve légitimé,
Quand le revendique
Un peuple motivé!

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Une erreur de la nature?


Je me demande si l’on est
Erreur, un peu impure,
Dans un cœur à cœur gelé,
Avec la mère-nature.

Programme auto-censuré,
Un vice de procédure?
Erreur auto-confirmée,
Mais quelle déconfiture!

Nous sommes aussi, je le sais,
Chef-d’œuvre qui perdure.
Nous pouvons nous intégrer,
Dans le chant de la nature!

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