J’ai suivi le chemin!


J’ai suivi le chemin,
Aussitôt vent m’emporte.
Je n’ai plus de besoins
Et ma passion est morte.

Si le monde est chagrin,
Mon âme est encore forte.
Je tends encore la main
Et, des fois, je m’exporte.

J’ai suivi le chemin
Qui me mène à ma porte.
Je connais mes besoins
Et tout ce qui m’importe.

Le verre à demi plein
Se remplit à l’eau forte.
Et je fais un refrain
De ce que vent m’apporte!

J’ai suivi le chemin
Qui me mène à ma porte.
Je n’ai plus de besoins
Ou bien je fais en sorte.

Il n’y a rien de certain.
Le présent, seul, importe.
Il n’est pas de demain.
Le jour est à ma porte!

J’ai suivi le chemin
Qui me mène à ma porte.
Je n’ai besoin de rien,
Ni de peur, d’aucune sorte.

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A cultiver sa misère!

A regarder sa malchance,
On se construit un enfer.
Un jour, par inadvertance,
J’ai choisi de laisser faire.

Depuis je peux, par avance,
Court-circuiter ma misère.
La vie, alors, recommence.
Là est le cœur de l’affaire!

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Le poème est image!


On insère des images
Dans le blanc d’une page,
Avec des mots ciselés.

Il y a des orages,
Il y a des partages,
De sombres calamités.

Il y a des messages,
Il y a des mirages,
De frêles traces de beauté.

Je dis que c’est dommage,
Toujours tourner la page,
Ne pas les voir s’envoler!

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L’effet neige!

La couverture blanche augmente la lumière.
Elle fait voir et les noirs et les blancs.
Elle montre, à l’objectif, le négatif du froid.
Les couleurs se font rares et plus qu’éphémères.
C’est vraiment beau, la lumière de la neige!

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La danse des flocons!

Sur ma route, j’ai trouvé blanche-neige
Et j’ai dansé, dans le froid.
Les flocons formaient un manège
Et tournaient autour de moi!

Sur ma route, j’ai trouvé blanche-neige,
Mes doigts sont devenus froids.
Les flocons formaient un cortège
Et effaçaient tous mes pas!

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L’enfant oublié!

Dans un lit de feuilles mortes,
Le frêle enfant s’est couché.

Son père avait ouvert la porte,
Pour entrer et le rassurer.
Sa mère avait fait en sorte
De pouvoir le promener.

Souffle le vent et vent emporte
Les feuilles et l’enfant oublié!

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La chanson du trépassé!

Si tu as eu une vie forte,
Que tu t’es bien amusé :
Alors, traverse la porte
Et viens-là, t’encanailler.

Si tu as eu une vie morte,
Si tu t’es bien emmerdé :
Alors, traverse la porte
Et viens-là, t’embastiller.

Toi, si ta vie de cloporte
Ne sait plus t’intéresser :
Alors, entaille-toi l’aorte
Et tu pourras t’envoler.

Sur le seuil de cette porte,
On ne peut pas s’attarder.
Il te faudra faire en sorte
De ne plus rien regretter!

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