L’esprit de Zathacan!


L’esprit de Zathacan brûle en toi.
Tu es dieu, à moitié ou à demi.
Si Zathacan fait de toi un roi,
Il entrera plus vite dans ton esprit.

L’esprit de Zathacan gronde en toi,
Il inonde de peur tes ennemis.
Zathacan prend possession de toi,
Tu feras même peur à tes tout petits!

Zahacan est dieu, sans foi ni loi.
Il est le seul dieu que l’on ait maudit.
Comme on ne veut pas de lui, en bas,
Zathacan est un dieu qui se tapit.

L’esprit de Zathacan tremble en toi,
Un vieux l’a reconnu, mis à merci.
L’esprit de Zathacan sort de toi.
Zathacan est le seul dieu qu’on poursuit!

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Citation célèbre, n°1!

« Y a que les cons qui ne changent pas d’avis. C’est bien pratique car, comme ça, on les reconnaît. C’est pas comme ces cons qui changent d’avis tout le temps! »

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Ces mots dont on crève!


Ce n’est pas une idée neuve,
Mais un morceau de brève.
On court après une preuve,
Comme on recherche la trêve.

Donnez-moi des nouvelles neuves,
Des idées dont on rêve.
Sans cesse, on nous abreuve
De ces mots dont on crève!

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A ceux qui sont tout pétés!



De ton menton réparé,
Tu tournes les yeux vers le ciel.
Entre tes dents toutes pétées,
S’égare un air artificiel.

Comme ils t’ont mal assemblé,
Y a un trou d’air, sous tes aisselles.
Oh, ils ne t’ont pas raté,
Quand ils t’ont fait polichinelle.

C’est pas beau à regarder,
On dirait un bonhomme-poubelle.
C’est vilain à écouter,
Tu as la voix d’une crécelle!

Sûr que ta vie va changer
Et laisse tomber avec le ciel!
Il n’y a rien à gagner,
A vivre, empoisonné de fiel.

Tu dois tout recommencer,
Puis partir conquérir la lune.
Et quand tu vas exister,
Ce ne sera pas pour des prunes!

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Sous le regard des étoiles!


Il est assis, sur sa terrasse,
Là-haut, au delà des étoiles.
Là-haut, la nuit, le temps se lasse.
Il ne vient plus rien des étoiles!

Il est assis. De sa terrasse,
Là-haut, il regarde les étoiles.
Et son télescope l’embarrasse,
Il ne comprend rien aux étoiles.

Il est assis, sur sa terrasse,
Là-haut, par delà des étoiles.
Là-haut, la nuit, le temps s’efface.
Seule, la nuit se voile et dévoile.

Il est assis et le temps passe,
Il ne viendra rien des étoiles!
Il lorgne le bas de la terrasse,
S’en va, délaissant les étoiles.

Il est assis, sur sa terrasse,
Là-haut, tout au fond des étoiles.
Là-haut, la nuit, le temps se glace.
Alors, il regarde notre étoile!

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A genoux, dans le prétoire!


Dans la fosse, avec son bavard,
Tant sensé le protéger,
J’entends tonner des voix bizarres
Et je vois les murs trembler.

A genoux, au cœur du prétoire,
Je cris, d’un cœur éploré,
Il a bien fait et c’est notoire.
Pourquoi donc le faire céder?

Et dans la foule, c’est le bazar.
On demande le temps qu’il fait.
Pourquoi ce serait les busards
Qui jugent l’homme bien-fait?

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Les histoires pour émouvoir!

Les histoires pour émouvoir,
Je sais pas les transmuter.
En grattant dans mes tiroirs,
Je vais, peut-être, en trouver.

Tiens, j’ai écrit ça, ce soir,
Si tu veux la raconter.
C’est dans un autre crachoir
Que j’aime à la voir chanter!

Et notre histoire de ce soir
Va déjà nous envoûter.
Si elle va loin, dans le noir,
Qu’elle allume votre gaîté!

Les histoires pour émouvoir,
C’est bien, déjà, échanger.
Et, à plusieurs, c’est notoire,
Elles se sont améliorées.

Les histoires de désespoir,
C’est pour un public privé
Que je trahis, sans mémoire,
Car j’aime bien tout mélanger!

J’aime assembler, dans le noir,
La souffrance et la beauté.
J’aime le baiser du soir,
Le goût des larmes salées.

On vous a donné, ce soir,
Le meilleur que l’on avait.
J’aime ce moment bizarre,
Où on croit qu’on se connaît!

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Y a gourance!

Ah, bon dieu,
Quand j’y pense,
C’est beau comme un dimanche,
Ces années de navrance
Et de persécuta.

Oh, vain dieu,
Y’a gourance.
C’est beau comme une chance,
A être heureux d’avance,
Libre de l’idolât!

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Il n’y a qu’une seule voie!

Quelque soit notre démarche, on se retrouve toujours avec plus de questions que de réponses. C’est comme ça que ça marche, quand on vit ici. Je dois bien le comprendre pour adapter ma démarche. Je crois, c’est une vérité, ça tourne dans l’autre sens, tout simplement.

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A la va comme j’te pousse!



C’est comme cet orphelin,
Dedans la maison d’un riche,
Élevé avec du grain,
A la salade de pois chiches.

Ou encore ce turlupin
Qui danse comme une godiche
Et qui regarde dans les coins,
Quand il reçoit son bakchich.

Pourquoi pas ce philistin
Qui va quérir les auspices
Et qui ne doute de rien?
Pour lui, douter est un vice!

Combien de contemporains
Se font aveugles aux supplices?
Ils font pousser des gamins,
Sans terreau fertile et riche!

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