De l’enfant transverse!


Il devient compliqué
Et il a mal aux dents.
Il veut que je résonne.

Ce qu’il peut m’emmerder.
Il n’est pas gratifiant,
C’est le fils de la bonne.

Il est contre-indiqué
Et puis, finalement,
Il n’intéresse personne!

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Sûrement, dans un tournant!



Où va le vent joli,
Caressant ton front d’enfant?
Mais ce qui t’a vieillie,
C’est d’avoir été maman.

Si l’automne a un cri,
Il ne peut être différent.
Mais ce qui t’a aigrie,
C’est de te tromper d’amants.

Où finira ta vie?
Sûrement, dans un tournant.
Que veux-tu, aujourd’hui,
Tant qu’il te reste du temps?

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L’enfant, sur le trottoir!



L’enfant, sur le trottoir,
Enfer supplémentaire,
Était beaucoup plus noir
Que tous les camemberts.

Le petit enfant noir
Connaissait la misère.
La misère d’être noir
Et d’être seul sur terre.

Et l’enfant, dans le noir,
Voulait quitter la terre.
Effacer toute l’histoire
Et retrouver sa mère.

Le petit enfant noir
Joue et vit et prospère.
On l’a sorti du noir,
D’une main solidaire.

L’homme, sur le trottoir,
C’est l’orphelin d’hier.
Il a clos cette histoire,
Il est devenu père.

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L’épouse cannibale!



Si, aujourd’hui, je t’écoute,
Après tant et tant d’années,
Il se peut que ta choucroute
Ait fini par m’épuiser.

Il fallait, coût que coûte,
Bien nous entre-sociéter.
Éviter que l’on s’encroûte,
Bien après s’être mariés.

Si j’abandonne mes doutes,
Dans ta toile d’araignée,
C’est que ton pâté en croûte
Est trop lourd à digérer.

Il fallait, coûte que coûte,
T’empêcher de m’enfermer.
Car j’ai compris, tu t’en doutes,
Que tu voulais me bouffer!

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A chanter les cons!


On dit que mes oignons,
Paraît-il, ont poussé.
On dit que ma maison
Est bien trop calfeutrée.
On dit, sur tous les tons,
Qu’on devrait m’enfermer.

Laissez-là mes oignons.
Allez vite grillager
Votre tête de con.
Restez-y, emmurés!

On dit que ma chanson
Est bien trop compliquée.
On dit que mes arpions
Continuent de pousser.
On dit aussi, passons,
Que je suis trop privé.

Las, pour chanter les cons,
Il faut taper du pied.
Je ne parle pas aux cons,
A part pour les moquer!

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La drôle de vie de Joseph Béley!



Tout près du feu du soir,
Lorsque Joseph Béley
S’asseyait dans le noir,
Nous, on se rapprochait.

Il avait le front plat
Et du sang de navet.
On ne le comptait pas,
Monsieur Joseph Béley.

Mais quand venait le soir,
Lorsque Joseph bêlait
Ses histoires dans le noir,
Nous tous, on l’écoutait.

Il était haut du col,
Avec des yeux d’effraie.
De ceux qui n’ont pas d’bol,
Ceux qui ont des regrets.

Quand il parlait d’espoir,
Monsieur Joseph Béley,
Il effaçait le noir
Et il nous rassurait.

On ne le connaît pas,
Monsieur Joseph Béley.
Mis à part ses histoires,
Il a trop de secrets!

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Plaise au Ciel!



Plaise au Ciel
Que j’ouvre les fenêtres
Et accède au merveilleux.

Plaise au Ciel
Que je tourne la tête
Et te regarde dans les yeux.

Plaise au Ciel
De nous vivre et renaître,
Dans un monde aventureux!

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La double vie d’Olange Robic!


Autre est Olange Robic,
Il est démon et ange.
L’âme d’Olange est critique.
L’âme de Robic, échange.

Ce n’est pas très pratique
D’être démon et ange.
C’est une affaire clinique,
Un truc qui nous dérange.

Mais, dans Olange Robic,
Le partage est étrange.
Pas de combat critique,
Entre démon et ange.

Et quand Olange s’abdique,
Là, Robic se dérange.
Et quand Robic se fange,
C’est Olange qui rapplique.

Entre eux deux, ils forniquent,
Se mêlent et s’en arrangent.
C’est une danse de moustiques,
Dans une version étrange!

Et, quand Olange Robic
Deviendra le mélange,
Il sera moins critique,
Il sera plus échange!

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