C’est bientôt fini, enfin j’espère. Les médecins sont circonspects. Depuis que je suis rentré sur terre, je trouve que rien n’y est vrai. J’étais mieux où j’étais!
Il y a bien cette hormone, la réguline. Je savais pas ce que c’était. Quelques gouttes sur un sucre vous font un nettoyage complet. Il faudrait que j’essaie!
Quand il est sur l’eau, il fait des ronds, des boucles, au lieu de filer comme le vent. C’est un danseur sur étang. Il en connaît les recoins, les humeurs, les instants. On le voit partout, ailleurs, quel que soit le temps. C’est un petit seigneur. Et c’est le seul qui reste, d’ailleurs. Les autres se sont pris des pruneaux…
Les derniers rayons du soleil ne réchauffent plus. L’astre s’est refroidi. Il s’entoure le col d’une écharpe de nuages. La lumière s’est assombrie. Les ombres se teintent de noir. Il ne fait plus bon ici. Mais, je reste… Le chat me fixe. Il se demande pourquoi je ne rentre pas.