La gloire des sinistrés!

C’est bientôt fini, enfin j’espère. Les médecins sont circonspects.
Depuis que je suis rentré sur terre, je trouve que rien n’y est vrai.
J’étais mieux où j’étais!

Il y a bien cette hormone, la réguline. Je savais pas ce que c’était.
Quelques gouttes sur un sucre vous font un nettoyage complet.
Il faudrait que j’essaie!

Facebooktwitter

Une belle nuit d’été!



Je peux encore concevoir.
Mais, je peine à achever.
Si tu me dis qu’il est tard,
Je vais monter au premier.

Je ne vois rien dans le noir,
Il faudra bien s’en passer.
Je suis tout seul, sur le soir,
Par une belle nuit d’été…

Facebooktwitter

Le prince bancal!


Quand il est sur l’eau, il fait des ronds, des boucles, au lieu de filer comme le vent. C’est un danseur sur étang. Il en connaît les recoins, les humeurs, les instants. On le voit partout, ailleurs, quel que soit le temps. C’est un petit seigneur. Et c’est le seul qui reste, d’ailleurs.
Les autres se sont pris des pruneaux…

Facebooktwitter

Sans jamais lâcher prise!


Tu n’entends pas chanter,
Tel un coeur en beauté,
La joie qui t’es promise.
Tu n’entends pas pleurer
Le printemps oublié,
La lumière se tamise!

Et tu vas piétiner
Les traces du temps passé,
Dedans la poussière grise.
Et tu vas trottiner,
A petits pas pressés,
Bien autour de l’église.

Tu ne peux t’arrêter,
Tu te mêles de chanter
Une chanson bien apprise.
Tu ne peux continuer,
Ta voix s’est effondrée
Et l’horreur se précise.

Et tu vas t’isoler,
Tout de noir enchaîné,
Dans une aube indécise.
Et tu vas t’enterrer,
Pour mieux te protéger,
Sans jamais lâcher prise!

Oh, elle t’est destinée,
La froideur du charnier.
Car, déjà, elle t’incise.
Oh, elle t’est retirée,
Cette épine à ton pied.
Ton habit est de mise…

Facebooktwitter

Les néo-prédateurs!


Les palpeurs d’aura,
Multi-étiquettes,
Au sourire de gencives.

Les tisseurs de voile,
En chrome à facettes.
Coacheurs à incisives.

Les lieurs d’étoiles,
Derrière leurs lunettes,
Vérité expansive.

Ce qui est pour toi,
Ce sont les lunettes,
En une offre exclusive!

Facebooktwitter

Les derniers rayons du soleil!

Les derniers rayons du soleil ne réchauffent plus. L’astre s’est refroidi.
Il s’entoure le col d’une écharpe de nuages. La lumière s’est assombrie. Les ombres se teintent de noir. Il ne fait plus bon ici. Mais, je reste…
Le chat me fixe. Il se demande pourquoi je ne rentre pas.

Facebooktwitter

Dans mon sac, pêle-mêle!


C’est un sourire de joie,
Pour heureuse connivence.
C’est le regard du chat,
Ignorant ta navrance.

C’est un peu pour tout ça
Que je galvaude ma chance.
Mais, je veux être là,
C’est affaire d’importance.

C’est le parfum de toi,
Qui est toute espérance.
C’est la peine qui le broie,
Lui faisant une offense.

Facebooktwitter