A te méfuir, sans cesse!



A te méfuir, sans cesse,
Tu arrives à t’escamoter.
Tu descends du tire-fesses,
Avant de finir la montée.

Autrefois, à la liesse,
On venait pour te voir chanter.
Autrefois, à la messe,
On venait tous pour t’écouter.

A geler tes promesses,
Tu parviens à te barboter.
Tu rechanges d’adresse
Et on ne sait plus qui tu es.

Aujourd’hui, c’est l’ivresse
Qui vient, seule, pour te visiter.
Au bout de ta jeunesse,
Le temps se met à t’effacer.

Facebooktwitter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *