Tu t’emmerdes!



Tu as fait le ménage,
Tu as tout réparé.
Échapper au naufrage,
Trouver à t’occuper!

Enfermé dans ta cage,
Tu inspectes tes pieds.
Une odeur de fromage?
Tuer le temps, te laver.

Tu augures des présages,
Commences à te méfier.
Au sortir de la cage,
Retrouver à bouffer!

Et, en père, tu enrages.
Tu voudrais promener
Cet oisillon si sage
Qui te casse les pieds.

Coincé comme un nuage
Entre deux doigts de pieds,
Tu rêves aux oies sauvages
Qui, là-haut, peuvent voler.

Facebooktwitter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *