Si je lui refusais!

On est bas de laine
Et main d’œuvre aussi.
On n’est pas capitaine,
Du vaisseau de sa vie.

Si je lui refusais,
La bête m’entendrait.
Si je lui résistais,
La bête me tuerait!

On n’est pas capitaine,
Quand on s’est prêté.
On n’est pas capitaine,
Quand on s’est loué.

Si je lui refusais,
La bête m’entendrait.
Si je lui résistais,
La bête me tuerait!

Sauve-toi, échappe-toi.
Prends ce radeau, ici.
Capitaine hors-la-loi,
Évasion réussie!

Si je lui refusais,
La bête m’entendrait.
Si je lui résistais,
La bête me tuerait!

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Sous la pleue!

C’est vrai que chez toi, il pleut et que les hivers sont tristes.
A regarder pisser les boeufs, on se demande comment l’herbe existe.
Vache qui pisse, vache qui pleure. Un monde offert en sacrifice!

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Blablabla!

Blablabla, blablabla! Tu me l’as dit cinquante fois.
Cela ne m’intéresse pas. C’est n’importe quoi!
C’est du primaire, du chemin à l’envers.
Qui est le sujet. Qui est le reflet?
Et pourquoi, tu te caches derrière?

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Tais-toi donc, Pipotin!

Pipotin va à la messe,
Pour se demander ce qu’il fait là.
Pipotin va à confesse,
Pour parler des misères de son chat.

Pipotin parle de la Grèce
Et vous explique comme il y fait froid.
D’un coup de pied dans les fesses,
Il a shooté un énorme et affreux koala.
Pipotin parle des tigresses
Qu’il doit affronter, à chaque pas.

Pipotin va à la messe,
Pour arrêter tout son cinéma.
Pipotin va à confesse
Parce qu’il s’est écorché un doigt!

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Un genre de cabanon!



J’achèterais un cabanon, un cabanon au fond des bois.
Je n’en parlerais à personne, même pas à ma femme.
J’irais m’y cacher, quand je ne veux plus voir personne.
Sauf de mes enfants, car, eux, je voudrais toujours les voir!

Tu sais, ce cabanon que tu cherchais, je l’ai. Les clefs sont là.
On a installé des cabanons, autour de la maison, de la grange.
Il y en a un tout seul, au fond, derrière l’étang, pour s’isoler.
Celui qui y va, on ne lui parle pas. On ne le dérange pas.
On répond seulement à ses questions et ses demandes.
Cela peut durer longtemps, comme ça peut être bref.
J’y vais de temps en temps. Je m’accorde enfin cela!

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Flic, plic, flop, plop!

Flic, plic, flop, plop!

Ecoutez-ça, mes enfants.
C’est le son des gouttes de sang.

Flic, plic, flop, plop!

Et chaque goutte de sang
Fait un son, pareil-différent.

Flic, plic, flop, plop!

Ce n’est pas un bruit rassurant.
Cela nous oppresse longtemps.

Flic, plic, flop, plop!

On sait que, dorénavant,
En manquera un, dans le champ!

Flic, plic, flop, plop!

Flip, plip, flop, plop!

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Finalement!

Finalement, l’homme est pauvre et sale.
Il n’a rien appris, en dix-mille ans.
Il gratte encore son cul de néandertal.
Finalement, l’homme n’est pas intéressant!

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Abandonnera, abandonnera pas?

Imaginez une scène :
Un comédien éteint la lumière et se présente, étranglé par un fantôme, dans son sommeil.

La deuxième scène :
Le comédien allume la lumière et se présente, dos qui se lamente et dents à l’ancienne!

Et les deux scènes vont se répéter et se succéder, tout au long du spectacle. Elle s’est déjà dit : « C’est bon, j’en ai assez! »

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Mamie Cerise et mamie Gâteau!

Elles se mettent à rire, quand je viens à dire une bêtise.
Ce ne sont pas mes gamines, mais mes vieilles dames.
Ce sont bien, pourtant, exactement les mêmes blagues.
Ce sont des sottises qui font rire toutes les petites filles.
Ce sont des sottises qui revitalisent les vieux cerveaux.
Elles me remercient, toujours. Moi, moi , je ris avec elles.

C.

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