L’amour-prestation!

Je t’ai fait un poème.
Non, pas pour te dire « Je t’aime! »,
Mais pour te demander du pognon.

Si c’est non, mes « Je t’aime! »,
Je te les facture quand même.
Ça risque de te coûter bonbon!

N’en fais pas un problème.
Je suis de ces gens qui aiment.
Mais ma religion, c’est le pognon!

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A la laisse!

Si ton aïeule est
Épagneule,
Si tu es bon chien, dressé,

Las, sur le seuil,
Jusqu’au cercueil,
Tu vas rester attaché!

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Si tu le détestes vraiment!

J’ai lu récemment dans un bouquin que,
Quand on déteste un de ses prochains,
Il n’y a rien de plus sain que de lui souhaiter de :
« Mourir, lentement, d’un cancer des testicules! »
C’est vrai que c’est pas mal!

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C’est long, une vie!

Notre histoire à tous commence, nous dit-on,


Quand on surnage,
Dans les roustons
De son père.

Ensuite un stage,
Dans le bidon
De sa mère.

Mou, le bas-âge
Boit aux tétons
D’la laitière!

Droit, on l’encage
Dans des chaussons,
Là, par terre!

Arrive l’âge
Où le tempo
S’accélère!

Enfin, l’âge
Des bonbons!
Pas cher.

Puis, vient l’âge
De raison.
Misère!

Oh non, l’âge
des boutons,
Super!

Voilà l’âge
Des passions,
Grégaires!

Majeur, l’âge
D’être un con,
Sur terre!

Long servage
Du mouton
Qui perd!

Parfois, l’âge
Des passions
Dultères.

Cossu, l’âge
Du bedon,
Prospère.

Quarante, l’âge
Où le tempo
Se perd!

Maux d’usage,
Un mouton
Reste à terre.

Parfois, l’âge
De raison
Ressert.

Bad trip, l’âge
Du vieux con,
Austère.

Good trip, l’âge
Des moissons,
Sur terre!

Beau voyage,
Le mouton
Est fier!



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Un amour-décibel!


Cet amour-décibel
Que tu te tues à gueuler,
Il est sûr que la belle
N’en a plus rien à cirer.
Laisse-la faire sa vaisselle
Et arrête de l’emmerder.
Va sortir les poubelles,
T’humidifier le gosier!

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C’est la fête du slip!



J’ai trouvé un caleçon,
Accroché au buisson.
Un calebar bien pépère
Qui flottait dans les airs.

Un calebar de vieux con,
Grand comme une maison.
J’ai trouvé ça bizarre,
De marcher sans slibar.

Puis, j’ai dit aux nanas
De pas courir par là.
Puis, j’ai dit aux têtards :
« On ne sort pas, point-barre! »

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Elle fait trop rire, maman!


« Ouah! », c’est le cri de frayeur d’une femme affolée.
« Quoi? » répondent, en chœur, son mari et son aîné.
« Une souris, là! » dit la femme, du haut d’un tabouret.
« Pas grave, au chat de bosser! » lui dit son fils cadet.

« Ouah! », re-cri de frayeur de la même femme affolée
« Quoi? » demandent ceux qui savent qu’ils vont rigoler.
« Une araignée, là, là! » dit la mère, accrochée à son aîné.
« Où, je la vois pas. » dit, en se tordant, le vilain fils cadet.

Pas de commentaire, cette fois, de son mari courtois.

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