Flétrie!

Ma femme est moins belle
Qu’hier, au matin.
Je vais l’échanger,
Prendre celle du voisin.

Ma femme est moins belle,
Dans ses lendemains.
Un p’tit adultère,
Personne ne dira rien!

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Si et Parce que!

S’il pleut, c’est qu’il y a orage.
S’il y a orage, on n’entend que le tonnerre, aux alentours.
C’est pour ça que l’on dit :
L’orage rend sourd!

Si tu montes à une tour, c’est qu’elle te fait ombrage.
Et, c’est sous l’ombrage que l’on a moins chaud.
C’est pour ça que l’on dit :
Prend ton chapeau!

Je continue? Allez, juste une petite dernière!

Le frigo est vide, il n’y a plus de vin.
Il fait froid et il neige.
On ne veut pas sortir et l’inter. est loin!
Alors, on abrège :
Mange de la neige sur ton pain.
Fais-toi une tartine de rien!

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A la nôtre!

Un p’tit coup de blanc
Réveille le manant.
Un petit rosé,
On peut commencer.


Une petite bière
Dessoiffe le pépère.
Un petit pastis,
C’est fou comme ça glisse!


Des petits canons,
Passe le saucisson.
Un petit whisky,
Pas deux, c’est promis!


Et puisqu’on est ronds,
Chantons une chanson!

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Allergique?

Tu te grattes le cul,
Tu te grattes le nez.
Tu grattes une verrue,
Tu te grattes les pieds.

Et quand il faut bosser,
Toi qui es un manchot,
Tu deviens un ramier,
Tu te grattes le dos!

Tu te grattes le nez,
Tu te grattes les dents!
Il nous faut travailler.
Allez, viens! Je t’attends.

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Un boulet, triptyque!

Je ne te crois pas!

Ce n’est pas parce que tu as dit les mots magiques :
Bonjour, Bonsoir et surtout Merci,
Que tu deviens, d’un seul coup, sympathique.

Ce sont de ces remords sincères, bien trop pathétiques.
Ce que tu veux me prendre doit être magique!

Désolé, ça ne prend pas. Arrête-toi là!




Je ne te crois toujours pas!


De excuses superficielles, des excuses artificielles.
Rien n’a changé. Tu me prends toujours pour un objet.

Toi, pour te croire, il faudrait être demeuré!




C’est bon, ça suffit!


Tu t’inquiètes. Tu as toujours peur que l’on t’oublie dans le partage.
Quand tu trouves une denrée comestible, tu la dévores en secret.

Adapte-toi et cesse de te lamenter. On ne risque pas de t’oublier.
Il y en a , déjà, deux ou trois qui se demandent si on doit te garder!

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Je suis truc, je suis machin!

On nous exhorte à nous identifier.
Je ne vois, là, qu’insultes et commérages.
Je ne vois pas de solidarité.
Je ne vois pas de soutien à l’otage.
Qu’est-ce je vais bien pouvoir facebooker?

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Accroché au gouvernail!

Pseudo-roi, tu règnes, sans partage,
Supérieur et prédestiné.
Amateur, tu mènes au naufrage.
Ce n’est pas toi qui va tomber.
On a bien compris le message :
Sur toi, on ne peut pas compter!

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