Bon Endiversaire, Alexandra!


Alexandra, Alexandra!
Déjà, pourquoi le dire deux fois?
Alexandra, Alexandra!
Déjà, c’est que tu m’entends pas!

Alexandra, Alexandra!
Tête d’endive, sous les frimas.
Alexandra, Alexandra!
Ferme la porte, derrière toi!

Alexandra, Alexandra!
Tête d’endive, ça te va.
Alexandra, Alexandra!
C’est Sandrine qui a dit ça!

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Si tu savais, Pierre !

Des paroles pour la chanson de ton frère.
C’est lui qui en composera la musique.



Nos voix parlaient du temps
Et de choses légères.
Mais sur les sentiments,
On y allait pépère.

Si tu avais su, vraiment,
Comment je t’aimais, Pierre,
Aurais-tu pu, plus longtemps,
Rester sur cette terre ?


Ça se passe en dedans,
Les échanges entre frères.
On se parle vraiment,
Parce qu’on peut se taire.

Si tu avais su, vraiment,
Comment je t’aimais, Pierre,
Aurais-tu pu, plus longtemps,
Rester sur cette terre ?


Revient alors le temps
Où on faisait la paire.
On ne triche plus vraiment,
Quand on est entre frères.

Si tu avais su, vraiment,
Comment je t’aimais, Pierre,
Aurais-tu pu, plus longtemps,
Rester sur cette terre ?


On fait un, pour un temps.
Rien ne nous désespère,
Quand on passe un moment,
Aux côtés de son frère !

Si tu avais su, vraiment,
Combien je t’aimais, Pierre,
Aurais-tu pu, plus longtemps,
Rester sur cette terre ?


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Ode à Mehluzinn!


C’est pas mal, internet.
Moi, j’adore facebooker
Avec la fée-sornette,
Trop longtemps éloignée.

Je vois comme une fête,
A nous re-rencontrer.
Ce sera super chouette
De nous re-entretuer.

Il te faut être honnête
Pour pouvoir accepter
Qu’un vieux sorcier-poète,
Est bien mieux qu’une fée.

Si je veux être honnête,
Moi, je dois abdiquer,
Devant la fée-sœurette,
Ce vieux rôle d’aîné.

C’est pas mal, internet.
Il me redonne cette fée
Qui manque à ma planète,
Trop longtemps esseulée!

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Ode à Tipouic!


Toi, je te connais,
Tel un cadeau reçu.
Vin qui, à jamais,
Restera un bon cru.

Tu es bien de moi,
Mon enfant de demain.
Au fond de ta voix,
Je retrouve mon refrain.

Si j’aime qui tu es,
Tu m’es si peu connu.
Tu grandis, en secret,
Et presque à mon insu.

Tu es bien de toi,
Tout bâti de tes mains.
A ce que je vois,
Tu t’élèves très bien.

Toi, je te connais,
Tel un cadeau reçu.
Je te garde à jamais,
En un cœur éperdu!

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Tu t’emmerdes!



Tu as fait le ménage,
Tu as tout réparé.
Échapper au naufrage,
Trouver à t’occuper!

Enfermé dans ta cage,
Tu inspectes tes pieds.
Une odeur de fromage?
Tuer le temps, te laver.

Tu augures des présages,
Commences à te méfier.
Au sortir de la cage,
Retrouver à bouffer!

Et, en père, tu enrages.
Tu voudrais promener
Cet oisillon si sage
Qui te casse les pieds.

Coincé comme un nuage
Entre deux doigts de pieds,
Tu rêves aux oies sauvages
Qui, là-haut, peuvent voler.

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Des fleurs de mots!




Ce petit bouquet de mots
N’est pas du genre Chrysanthèmes.
Je le dépose en cadeau,
Là, sur ton petit cœur blême!

Quelques larmes d’artichaut,
Une poignée de Je t’aime,
Une goutte de vin-nouveau,
Ce qu’il faut pour un poème!

J’y ai mis ta voix, tes mots.
J’ajoute ton regard amène.
Pour compléter le tableau,
Des myosotis s’y enchaînent.

Tu viendras à l’apéro,
C’est ce que disent les sirènes.
Je lève mon verre bien haut,
Dans ma petite mise en scène!

Tiens, Pierre, un petit cadeau.
Il est pour toi, toi que j’aime.
Je le pose, sans un mot,
Ma voix a comme un problème!

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Comment faire?


Comment faire une chanson,
Pour mon petit garçon?
Comment faire un cadeau,
Quand je n’ai pas les mots?

Comment trouver un Ut,
Quand on est en rechute?
Que faire avec cette voix
Qui est toute de guingois?

Vouloir un truc beau
Qui rime avec Pierro,
C’est chercher du vivant,
Là où il est absent!

Mais, dans mes souvenirs,
Il y a encore ta voix.
Oui, dans mes souvenirs,
J’entends encore ta joie!

Alors, je m’en inspire,
Pour écrire quelques mots.
Des mots que je délire,
Dans mon être nouveau!

Mon petit est parti.
Il est resté aussi!
Je le garde avec moi,
Nous accordons nos voix!

Voyez, dans ma douleur,
Je ne pense pas qu’à moi.
Moi, j’arrose ces fleurs
Qui nous parlent de toi!

Je n’ai pas trois enfants,
Un souvenir d’antan.
J’en ai quatre, d’enfants,
Un mort, trois vivants!

Je chante une chanson,
Pour mon petit larron.
Une chanson pour Pierro,
Qui m’écoute, de là-haut.

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Plus on se rapproche!


Et la vague monte,
Je ne peux rien y faire.
La vague me démonte,
J’ai le cœur à l’envers!

Plus on se rapproche
De cette journée moche,
Plus mon cœur décroche
Et se cache dans ma poche!

Et la vague monte,
Je ne peux rien y faire.
La vague me démonte,
J’ai le cœur à l’envers!

Là, ma voix s’étire,
En de profonds soupirs.
Il faudra que j’expire,
Pour trouver le sourire!

Et la vague monte,
Je ne peux rien y faire.
La vague me démonte,
J’ai le cœur à l’envers!

Et la vague monte,
Je ne peux rien y faire.
Mon cœur se démonte.
Je reste, le cul par terre!

Et la vague monte,
Je ne peux rien y faire.
La vague me démonte,
J’ai le cœur à l’envers!

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