La chanson des âmes livides!


Il rame les flots, de ses bras
Et il avance dans l’eau vide.
Une étoile guide ses pas,
Il quitte cette vie sordide.

La foule l’a montré du doigt,
Arrosé de mots putrides.
Il résiste, ne fondra pas
Sous cette vile pluie acide.

Il dort, ses yeux dans ses bras.
Autour, la nuit est limpide.
Il serre contre lui son choix,
Sous l’œil d’une lune frigide.

L’étoile qui guide ses pas
Vacille, dans l’air insipide.
Il gratte le sol, de ses doigts,
Se fait un menu suicide.

Il met son cœur devant toi,
Te regarde d’un œil placide.
Il se repose, dans les bois.
Au loin, la lune est livide!

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Ô, tristes limbes!



La tristesse se dépose,
En brume mal-avisée,
Sur ta vie, sur les choses.
Tu ne peux plus l’ôter.

Si tu perds quelque chose
Qui avait tant compté,
Tu survis, je suppose,
Pour toujours abîmé.

La tristesse se dépose,
En brume mal-inspirée,
Sur ton cœur, sur la rose.
C’est la mort de l’été!

Avec elle, tu composes,
Pour un peu respirer.
La fleur, à peine éclose,
N’en est plus parfumée.

Elle est pinceau morose,
Tableau recommencé.
Que jamais tu n’exposes,
Que tu gardes au grenier.

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A un homme fier!

Quand on prend tout son karma sur le nez, on se dépêche de s’esquiver. Toi, tu ne l’as pas fait. Jamais!
Et tu ne le feras probablement jamais. Elles sont là, les qualités d’un homme fier!

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A mon voisin, Quentin!


Glas de parler seul,
Je vais chez lui, en bas.
Il danse pour sa gueule
Et il ne m’entend pas.

Tape à sa fenêtre
Et on se parle, en rois.
Lui, à sa fenêtre,
Et moi, dans mon beffroi.

En voisins tranquilles,
On se dit le patois.
Il neige sur la ville
Et on regarde ça!

Retour aux pénates,
Je ne m’attarde pas.
Il promène ses pattes,
Dans la neige des toits.

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Mon œil de jardinier!



Tu dis que mon regard t’est chaud.
Je t’ai rencontré, quand tu végétais.
Je t’ai tutoré, un peu arrosé. Voilà!

Tu dis que mon regard t’est beau.
Quand j’ai vu que tu te redressais,
J’ai gardé ma main tendue vers toi.

Tu dis ce que je vis, moi, en verso.
Quand j’ai su que tu te redressais,
Je t’ai vu. De toute beauté. Voilà!

Merci à toi!

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On se télescopera!


Dis, on ferait quoi, nous deux,
Si on devait s’entre-apercevoir?
Sûr, qu’on se fonce dessus
Et qu’on se rentre dedans
!
J’en ai déjà mal au genou.
Entre dans mes bras,
Que je te serre en moi!

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Ode à Léo!


Dédicace, en forme d’amusette,
Pour mon petit ami Léo.
Dédicace, sous forme de croquettes,
Pour son éternel apéro!

Dédicace, sous forme de noisette,
A un écureuil-bigorneau
Qui sait se démonter la tête
Et bien garder son cul au chaud!


Dédicace, joyeuse et simplette,
Pour mon Minusson rigolo
Qui sait me remonter la tête,
En me déclamant ses impros!

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Avec du bon esprit,…


Ce qui se passe, vraiment, avec les gens bien,
C’est qu’il nous font vivre des choses si belles!
Quand c’est chaud, ils veulent assumer, seuls.
Ce qui est fort dommage, c’est qu’il leur vient,
Pas que des gens bien, mais aussi des brelles!

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