Catégorie : Aux miens!

Je parle d’un voile qui vous blanchit le derme
Et qui aspire votre vie.
On ne parvient pas à gagner la terre ferme,
On se retrouve aplati.
C’est comme une croix et de la prison ferme,
Tout en devient interdit.
Et c’est une voix qui vous annonce le terme,
On n’est déjà plus ici!

Le monstre de tes doigts,
Sur le mur?
Un dinosaure chinois,
Ca, c’est sûr.

C’est souvent vers le soir qu’Ashra vient me voir, pour parler avec moi.
Alors, dans le noir, on mélange nos regards, on se sourit, Ashra et moi!

Il s’invente des jeux,
A partager.

Il s’invente des nœuds,
A démêler.
Il s’invente des vieux,
A consulter.

Il s’invente des œufs,
A piétiner.
Il s’invente des vœux,
A colporter.

Il s’invente du feu,
Pour réchauffer.
Il s’invente des cieux,
A inventer.

Il s’invente des jeux,
Pour s’amuser!

Bonjour, Léo-Minuss!
Je vais te parler de puces.

Comme tu es sans versus,
Tu es très riche en rhésus.
Dis-moi, quel est l’humus
Qui fait sourire ton rictus?

Je t’offre, mon Minuss,
Toute ma collection de puces!

Toi, quand tu tombes, que tu glisses et que je suis sur ta route, clairement, tu me vises. Ne dis pas le contraire. Tu t’accroches à mon pied, comme si tu voulais le garder, au moins en entraîner un bout dans ta chute ! Ce n’est pas pour te sauver de la déroute, c’est pour me contaminer. Il n’y a pas de : « J’ai buté contre toi. », car je te sens me tirer encore et j’entends ton rire anticipé!

Jamal, c’est un old-dog,
Il se rendort cent fois.
Jamal, c’est un old-dog
Qui déteste le froid.

Quand il était hot-dog,
Il nous cassait les noix.
Il volait ton hot-dog
Et ton pain, devant toi!

Jamal, c’est un old-dog,
Son panier est sa loi.
Et bientôt, le vieux dog
Ne se réveillera pas.

Je suis clair, dedans moi.
Je vais remuer l’affaire.
Ça prendra pas trois mois,
Car je suis bien Déter.

Je me calme, à l’instant
Et je re-considère.
Laissons passer le temps,
Rien de bon à la guerre!

En t’en prenant aux miens,
C’est mon cœur que tu dégrades.
Comme je n’en lâcherai pas un,
A moi, la mort sous la canonnade!

Tu lirais un texte à moi,
Sans bien savoir de qui c’est,
Je suis sûr, en dedans moi,
Que tu me reconnaîtrais.

Tu sais, quand j’écris pour toi,
J’ai ce bonheur qui me plaît,
Car je m’abreuve à la joie
De ton rire dans mon cornet!