Tu n’es plus ordinaire!



Tu as trouvé des bras
Qui aiment et qui enserrent.
Tu n’as plus vraiment froid,
Tu te sens solidaire.

C’est bien la première fois
Que tu es nécessaire.
On a besoin de toi,
Pour finir cette affaire.

Et tu vas vivre là,
Car ça peut bien se faire.
Je te vois devant moi,
Tu n’es plus ordinaire!

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Sa couleur est divine!


Veux-tu ranger le chien
Et finir les sardines?
On est déjà demain.
Moi, j’arrose la piscine.

J’ai rangé, dans le chien,
La moitié des sardines.
Et celles qui nagent bien
Font un tour de piscine.

Je crucifie le pain
Et j’exhorte la cuisine.
Le feu se voit de loin,
Balance-lui une bassine.

J’ai bien lavé le chien
Et jeté la bassine.
Dans la niche du chien,
J’ai couché les sardines.

Le chien est un crétin,
Il engueule la bassine.
J’ai retrouvé du vin,
Sa couleur est divine!

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La balance qui te pèse!


C’est le blanc de la fraise
Qui te coupe l’appétit.
Et ce coq à la braise
Qui est tout racorni.

C’est un dossier de chaise
Qui te quitte, à la nuit.
La balance qui te pèse
A poussé un grand cri.

On n’est pas trop à l’aise,
Car rien n’est garanti.
Le bon sens qui apaise,
On le fuit, à grands cris.

C’est un rejet de braise
Qui te brûle le sourcil.
Toujours du ketchup-fraise,
Dessus tes spaghettis?

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Dans la toile d’araignée!


Dans la toile d’araignée,
Je vois comme un réseau
De points entremêlés.
Le vent y bruisse les mots!

Pour savoir la journée,
Pour savoir qu’il fait beau,
Faut écouter vibrer
Les points alter-égos.

Il est grande journée
Qui chante le renouveau,
Les cris d’un nouveau-né
Font vibrer le réseau!

Il faut se concentrer
Et regarder, c’est beau.
La toile, dans la rosée,
Se perle de gouttes d’eau!

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Le printemps, c’est bizarre!


Le printemps, dit l’ancien,
C’est bizarre comme souvent.
Il ne vient plus pour rien.
Pour tout dire, on l’attend.

Il arrive en son heure,
D’abord succintement.
Puis, il met la vapeur
Ou bien inversement.

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Une erreur de pédigrée!



Je m’assois pour parler
A d’autres identités,
Entités transmutées,
Entités en faiblesse.

Je reste à écouter
Une vieille identité
Aux os bien préservés,
Déplorant sa détresse.

Erreur de pédigrée,
Condamnée à errer,
Condamnée à chercher
Le passé d’une adresse.

Ce que disent les damnés,
Comme les déshérités,
Elle veut bien m’en parler,
Mon silence en promesse.

On a un peu marché
Et pas mal discuté.
Un entretien privé,
Je tairai sa confesse.

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Le grand oiseau-paradis!


Cesse de tenter ton esprit,
Arrête de remuer la vase.
Le grand oiseau-paradis
Te regarde, des nuages.

Tu as vraiment bien compris,
Tu n’es pas un kamikaze.
Cesse de polluer ton esprit,
Tu y auras avantage.

Tente de vider ton esprit
Ou d’en limiter l’envase.
Le grand oiseau-paradis
T’aidera et davantage!

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On partage les navets!


Echanger n’est pas prendre,
Ne l’a jamais été.
Et, il faut bien comprendre,
Donner n’est pas forcer.

Si tu donnes pour prendre,
Cela ne peut coller.
Dans de boueux méandres,
Tu vas devoir marcher.

Echanger c’est apprendre,
Pour pouvoir échanger.
Echanger, pour comprendre
Où nous emmènent nos pieds.

Et donner sans reprendre,
C’est comme le temps qu’il fait.
Jusqu’au bout de décembre,
On partage les navets.

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Chez la chenille à plastron!


Une chenille à plastron,
Cannibale à ses heures,
Lorgnait sur son lardon,
Les yeux pleins de douceur.

Elle regarde la télé
Et le combat de boxe.
Elle n’a rien comprené
Et c’est un paradoxe.

La chenille à plastron :
Faut se coucher, c’est l’heure!
Envoie tous ses lardons
Dans leur chambre, en hauteur.

Elle éteint la télé
Et se casse une graine.
Y’a rien à regarder,
En début de semaine.

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