Tu te dis véridique!


Pas de question sereine,
Mais de vaines critiques.
Un curieux phénomène
De chirurgie plastique!

Toujours garder la scène,
En pantin pathétique.
Pathétique, mais amène,
Pas avare de répliques.

Pas de question lointaine,
Dans le genre utopique.
Et l’oreille aux sirènes,
Tu te dis véridique!

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Welcome!


La fée de baptême te crache au nez,
Et puis, la sage-femme te fait tomber.
Ton pied gauche, lui, s’est fait avorté
Et ton œil droit qui veut se méfier.
Ton cerveau, lui, se barre, horrifié.
Et puis, tes parents, aussi. Welcome!

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C’est con, en fait!

— Tu peux te serrer contre moi, si tu veux.
— Ça va, j’ai pas peur.
— Bouhhhh!
— Wouah!

Sursaut, puis tout petit, tout collé-serré. C’est con, en fait.
C’est moi qui ai poussé le cri, vaudrait mieux aller ailleurs.

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Alors, selon l’usage!


Tu erres, dans les parages,
Sous le beau vent glouton.
Tu rencontres, au passage,
Que des vaches en prison.

La vache, au pâturage,
Entre ses deux broutons,
Te fait ses commérages.
Et elle te regarde, con!

Alors, selon l’usage,
Tu lui dis: Bons broutons.
Mais, la belle garce en cage,
Rit et tourne ses talons!

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J’ai un détail à signaler!


J’ai un détail
A signaler,
Tel un message
Qui fait flipper.

Vagues tigresses,
Marais coulants.
Et des pluies sèches,
Sous trop de vent.

Chaleur épaisse,
En se couchant.
Un froid de messe,
En se levant.

Juste un détail
A signaler.
Comme un message
A faire passer!

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Conte inachevé!


Des franges d’aube
Et de l’eau creuse.
Il sort de l’onde
Et rampe au sol.

Lumière plus chaude
Et amoureuse.
Il se galope,
Prend son envol.

Des charges creuses
Cassent la terre.
Lune pâleuse,
Sur un désert.

C’est crépuscule
Et puis enfer.
Lune frileuse
Cherche atmosphère.

Peur sur les ondes
Et faim peureuse.
C’est l’hécatombe,
Sans présentiel.

C’est une adresse,
Porte condamnée.
C’est la jeunesse
Qui monte au ciel!

Retour de l’aube,
Une eau bulleuse.
Il sort de tombe,
Secoue son col.

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