Sans trop déranger!


Je te donne le bruit de mes pas
Et leur résonance tranquille.
Je te donne du feu de mes doigts,
Le vent me rend malhabile.

Tu regardes juste devant toi,
L’univers est immobile.
On éteint le bruit de nos pas,
Face à ce vent qui s’empile.

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Une erreur de pédigrée!



Je m’assois pour parler
A d’autres identités,
Entités transmutées,
Entités en faiblesse.

Je reste à écouter
Une vieille identité
Aux os bien préservés,
Déplorant sa détresse.

Erreur de pédigrée,
Condamnée à errer,
Condamnée à chercher
Le passé d’une adresse.

Ce que disent les damnés,
Comme les déshérités,
Elle veut bien m’en parler,
Mon silence en promesse.

On a un peu marché
Et pas mal discuté.
Un entretien privé,
Je tairai sa confesse.

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Les yeux pleins de lumière!


Les yeux pleins de lumière,
Il s’en va, esseulé.
Toutes les chansons d’hier
N’ont pas su le garder.

Ils se rencontrent parfois,
Pendant quelques années.
On dirait qu’ils sont trois,
Que c’est une assemblée.

Elle est partie sans joie,
Sans non plus regretter.
Elle trouve, qu’à chaque pas,
Elle est presque arrivée.

Ils repartent tout droit,
Ils ont moins à marcher.
Maintenant qu’ils sont trois,
Ils vont de trois côtés.

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Les bras levés au ciel!


Tu baisses un peu tes yeux,
Comme un cactus au soleil.
Tu lèves tes bras aux cieux,
Pour y accueillir le ciel.

Tu sens le merveilleux
De cet instant sans pareil.
L’eau qui coule de tes yeux
Se colorie de bleu-ciel.

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Viens à moi, petit gnome!


Excuse-moi, petit gnome,
Faudra apprendre à parler.
Entends-moi, petit homme,
Des choses à considérer.

Réjouis-toi, petit môme,
Je vais encore t’envoûter!
Libre à toi, mon bonhomme,
De continuer de bouder.

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Le grand oiseau-paradis!


Cesse de tenter ton esprit,
Arrête de remuer la vase.
Le grand oiseau-paradis
Te regarde, des nuages.

Tu as vraiment bien compris,
Tu n’es pas un kamikaze.
Cesse de polluer ton esprit,
Tu y auras avantage.

Tente de vider ton esprit
Ou d’en limiter l’envase.
Le grand oiseau-paradis
T’aidera et davantage!

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Un Boudu, sauvé des eaux!


Si je te suis, à bas mots,
Tu es vachement corrompu.
Un Boudu, sauvé des eaux,
Qui nous serait parvenu.

Je bémole sur mes propos.
Mais, je reste convaincu
Que, même à Fort-Alamo,
Il y avait des cocus!

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