Tu es pris, comme un gluchon Dans la toilée d’une glaviotte. Vite, lève tes yeux au plafond Et dis que tu vas aux chiottes. Prends par la porte du fond Et c’est tant pis s’il pleuviote.
Elle a lâché le plafond Pour regarder vers les chiottes. Et puis elle entend, au fond, Ton galop sous la pleuviote. Elle est après toi, gluchon, Tu vois ses yeux qui clignotent.
Elle est après toi, gluchon. Il faut courir pour de bon!
Chacun pour sa gueule Et tous à gueuler. On n’est pas bégueule Et on sait danser.
C’est un parcours inachevé, Sous un azur bien sinistré. C’est un futur ensommeillé Qui n’a plus le droit de rêver. C’est un concours inadapté De concordances et d’intérêts.
Si l’on s’affolait de danser, Si on jouait à s’amuser. Si on pouvait, ça fait rêver, Si on apprend à respecter…
Tu vas voir ta gueule, Petit énervé. Tu restes bien seul A nous résister.
C’est de l’air pur exonéré, Une couverture très malmenée. C’est une histoire intéressée Qui fait semblant de communier. Un air de fausse sérénité, En des circonstances aggravées.
Si on pleurait tous les décès, Si l’on savait se conjuguer. Si on protégeait les après, Si on apprend à respecter…
On n’est pas tout seuls Et on sait rêver. Le bois du cercueil N’est pas assemblé.
C’est un futur perfectionné, Fait d’horreur et d’insanité, Pour la vie et l’humanité. On peut faire pire? Faut vérifier. Il vaudrait mieux rétro-acter, Sinon notre Eden va changer!
Si on osait entre-échanger, Si on se disait la vérité. Si l’on savait se témoigner, Si on apprend à respecter…