Ce galop forcé,
Qui nous courre au cul,
Est là pour sabrer
La tête des vaincus.
Faut s’agenouiller,
La tête en avant.
Ne pas être changé
En lézard hurlant!
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
De petits trous-trous gigognes,
Pour enterrer les parents!
De jolis crédits-cigognes,
Pour encager leurs enfants!
Leurs enfants ont des enfants.
Comment bien s’en occuper?
Le monde est bien différent
Et, en plus, il va changer!
Ils vivent dans notre monde,
Petits-enfants, en clapier!
L’ennui, dans ces têtes blondes,
Est à ne pas à négliger!
Un petit têtard
S’éloigne de la mare.
Le petit connard
Est au désespoir!
Le petit connard
Bouffe comme un canard.
Il ne comprend rien.
Ai-je fait un crétin?
Le petit têtard
Parle comme un canard.
Ce n’est pas demain
Qu’il prendra le train!
Le petit connard
Monte sur le trottoir.
Il court, c’est demain,
La Saint Valentin!
Le petit têtard,
Gavé de hasards,
Protège les demains
De ses p’tits crétins.
Le petit connard
Nous pollue l’espoir.
Il fout tout en l’air,
Nous fait un désert!
Il est un peu tard,
Pour refaire l’histoire.
Le petit têtard
Est bien un connard!