La gloire des sinistrés!

C’est bientôt fini, enfin j’espère. Les médecins sont circonspects.
Depuis que je suis rentré sur terre, je trouve que rien n’y est vrai.
J’étais mieux où j’étais!

Il y a bien cette hormone, la réguline. Je savais pas ce que c’était.
Quelques gouttes sur un sucre vous font un nettoyage complet.
Il faudrait que j’essaie!

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Sans jamais lâcher prise!


Tu n’entends pas chanter,
Tel un coeur en beauté,
La joie qui t’es promise.
Tu n’entends pas pleurer
Le printemps oublié,
La lumière se tamise!

Et tu vas piétiner
Les traces du temps passé,
Dedans la poussière grise.
Et tu vas trottiner,
A petits pas pressés,
Bien autour de l’église.

Tu ne peux t’arrêter,
Tu te mêles de chanter
Une chanson bien apprise.
Tu ne peux continuer,
Ta voix s’est effondrée
Et l’horreur se précise.

Et tu vas t’isoler,
Tout de noir enchaîné,
Dans une aube indécise.
Et tu vas t’enterrer,
Pour mieux te protéger,
Sans jamais lâcher prise!

Oh, elle t’est destinée,
La froideur du charnier.
Car, déjà, elle t’incise.
Oh, elle t’est retirée,
Cette épine à ton pied.
Ton habit est de mise…

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Les néo-prédateurs!


Les palpeurs d’aura,
Multi-étiquettes,
Au sourire de gencives.

Les tisseurs de voile,
En chrome à facettes.
Coacheurs à incisives.

Les lieurs d’étoiles,
Derrière leurs lunettes,
Vérité expansive.

Ce qui est pour toi,
Ce sont les lunettes,
En une offre exclusive!

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Excusez-moi du peu!



C’est bizarre, je me sens heureux,
Alors que je ne pourrais pas.
Un jour, j’ai vu le merveilleux
S’enfuir et s’éloigner de moi.

Bizarrement, je me sens heureux,
Alors que je ne saurais pas.
Ce jour, dans mon regard de vieux,
Je vois s’en revenir la joie.

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La nuit du Rougarou!


Je ne sais pas comment
J’ai perdu mon emprise.
Le grand carnéodent
Est sorti dans la brise!

Peut-être, la vue de sang
Est une odeur exquise.
Peut-être, je suis vraiment
Un loup aux incisives.

Hier, j’étais, bon temps,
Dans une humeur exquise.
Tu as montré tes dents,
Sans une raison précise.

Quand Carnéo me défend,
Il ne lâche pas sa prise.
Tu as parlé trop longtemps.
Je te tais, je te brise.

Je ne sais pas comment
J’ai repris mon emprise.
Vas-y plus doucement,
Car Carnéo te prise!

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Mon empreinte est humaine!


Je ne veux pas aller là-bas
Car je ne veux pas de problème.
Mais, si là-bas n’existe pas,
Que sont ces cailloux que tu sèmes?

Je ne viendrai pas avec toi,
Pour y lorgner le phénomène.
Ça, je l’ai déjà fait une fois,
Je reste incrusté dans la scène!

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Quid de la tendresse?


Quelques citations encore un peu imprécises:

— Cette fontaine qui s’écoule de moi m’enrichit car, si elle va vers toi, elle me revient toujours.
— On m’a dit: « Ton regard est tendre et se veut doux, tu apprends la patience. Continue toujours! »
— Comme un écho, il en reste toujours et c’est ça, l’essence, le cœur chantant de l’amour…

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