Sans minorer le terme!


C’est une prophylaxie,
Une absence de derme.
Plus rien d’humain ici,
Cette porte qui se ferme.

Cette cacophonie,
De mots et de gouvernes,
Achève la symphonie
De l’enfant qu’on lanterne.

C’est une tragédie,
Sans minorer le terme.
L’enfant se réfugie
Derrière son épiderme!

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Entre jamais et toujours!



Jamais, tu ne te rues
Dans l’enfer de pas pressés.
Tu promènes dans la rue
Et arrives à point-nommé.

Jamais, tu ne lamentes
Et pas de pluie à tes yeux.
Jamais, tu ne brocantes
Ce que t’ont donné les cieux.

Et toujours, tu bonjours,
Même dans les vilaines années.
Et toujours, tu secours
Ceux qui tombent dans le fossé.

Et toujours, tu laboures
La terre qui est à tes pieds.
Et toujours, tu parcours
Ton chemin de vérité!

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Et on joue avec la Terre!


On se pensait croquignole,
Si petit qu’un ver de terre.
On se méfiait des lucioles,
De ce qui rugit, sur Terre.

On est sorti du formol,
Vise un peu ce qu’on sait faire.
On s’est changé en guignol
Et on joue avec la Terre!

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Du bon manger!



C’est au fond de ton officine
Que tu es un hors-la-loi.

Chauffant le beurre de ta rétine
Et recommençant le plat.
Puis ressortant de la cuisine,
Avec un ventre plus gras.

Ton coeur, au creux de ta poitrine,
Voudrait sauter jusque là!

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Les temps sont fous!


Restez debouts,
Les bras levés.
C’est pour les sous
Qu’on fait l’été.

Pour un mois d’août,
C’est bien gelé.
C’est sous le houx
Que vient l’été!

Restez jaloux
Et divisés.
On pourra tout
Urbaniser
.

L’été indien,
C’est fleur de pomme.
C’est en mai-juin
Que vient l’automne!

Restez, surtout,
Les bras croisés.
Le rendez-vous
Va vite passer
!

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L’évidence est tabou!


En mots-tabous,
J’ai l’évidence.
C’est, peu ou prou,
Tel une croyance.

En phonétique,
Il a un sens.
En république,
C’est une offense.

Ce mot tragique,
Par excellence,
Est une réplique
Sans importance.

Ce mot jaloux
Redonne un sens
Et fout des poux
A toute l’engeance!

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Comme un chant silencieux!


On était en temps profond.
Rien ne nous pressait, aussi.
C’est quand le ton devient long
Que la musique ralentit.

Etait-il en chanvre blond,
Ce temps qui se rapeutit?
Non, c’était un chant de fond
Qui veut sortir de l’oubli!

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