Entre nous deux!

Un jour, il y a longtemps de ça,
Quand ma belle-fille m’a dit :
Tu es un ange, un ange-gardien!
Elle, croyante! Je me suis permis un :
Blasphème, blasphème. Mais, où tu vas?

Je ne sais pas si je suis un ange.
Tout ce que je sais,
C’est que je veillerai sur ton petit,
Ton homme, tes deux chéris, Toi et les tiens!
Je ne sais pas dans quel ordre.
On verra bien!

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C’était par les yeux!

Revoir cet iris aux rayons de miel.
Ton iris, aux rayures de toile d’araignée!
Voir renaître la différence de couleurs,
Entre tes yeux blond-foncés!

Je ne veux pas rester sur ces regards de poisson-froid des dernières années.

Tu avais des yeux-radiateurs, des yeux aimant.
Est-ce qu’il n’y avait que moi qui te disait ça?

Même en version plate sur le mur, ton regard me réchauffe à chaque fois. Tu as laissé de toi, en bas. Tu as laissé quelque chose pour moi!

Mon doux Pierre, mon tout petit à moi!
Ces tout-petits mots ne sont pas creux.
Ils parlent de la façon dont je t’aime.
Je ne peux pas dire plus vrai!

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Un réveil boîteux!

Il s’endort sur son bol, l’air absent et rêvant.
Il n’a pas assez dormi, cet enfant au ralenti!

Les ombres tirées sur ses paupières, les yeux lourds.
L’enfant, gendarme et secret, ne vient pas dire bonjour!

La figure froissée, des bâillements inachevés.
L’enfant, mou et changeant, ne sait plus dire Maman!

Un chat dans sa gorge, le front brûlant.
Le petit sinistré regarde Maman, sans se tromper!

Des fois, il est adorable et tendre. Mais, toujours un peu secret.
C’est normal. Il sort de ses rêves, de son domaine privé!

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Mon Précieux!

Pierro, mon petit trésor sur pattes!

J’ai aimé beaucoup de gens.
Avec toi, ce n’est pas pareil, mon enfant :
« Aimer, ça ne se conjugue qu’au présent. »

Qui a dit : « Quand on se donne, on ne se reprend pas. »?
Je crois bien que c’est moi.




Ce qui me manque, je peux l’énumérer.
A quoi bon, puisque cela fait un tout :
« Ce que tu es pour moi! »

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Que ma joie revienne!

Je suis Un. Je suis Deux.
Deux pour Un, Un pour Deux.
Enfin, je suis heureux!

Tu es Toi. Je suis Moi
Et les deux à la fois.
Est revenue, ma joie!

Je te vois quand je regarde derrière mes yeux.
Il y a ce que je ne veux partager qu’avec toi!

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Je porte le crêpe!

A force de te chercher, je suis entré dans ta tête, au tréfonds de toi. Il fait noir!
Puis, je me retrouve couché sur le ventre, au bord d’une falaise. Je te tiens par la main. Tu pends dans le vide. Je te retiens. Je m’accroche pour ne pas glisser. Je ne vais pas te lâcher!
Dans le noir profond, tu scintilles légèrement. Tu as levé tes yeux vers moi et me regardes, immobile et silencieux!

Cette fois encore, je t’ai remonté. On se serre à s’étouffer!

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Du lien qui nous unit!

Tant de journées à errer dans un monde étranger.

Dans un monde sans couleurs,
Dans un monde sans valeur,
Dans un monde sans chaleur!

Le cordon ombilical coupé net!

Mon coeur est tombé dans mes chaussettes. Il se cache. Il ne veut plus remonter.

Ce n’est pas une vie. C’est du rab, l’épreuve achevée!

Ce que je ressens tout le temps, c’est que çà me tire vers toi!

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Ton petit coeur qui palpite!

Je t’ai trop vu souffrir. Je t’ai trop peu vu rire!

–Ton petit coeur tendu vers moi! Tes yeux brillent quand tu me vois. C’est pour moi.

–Ton coeur qui palpite, ton corps habité. Corps vivant, coeur palpitant. C’est pour toi.

— Ta vie de petit homme. Chose qui me manque à moi, car que tu ne l’as pas eu, toi!

Non, ta vie qui existe, pas ton âme qui abdique!

Tu avais froid. Je voulais te réchauffer. Entre nous, ce n’était pas tiède mais brûlant. Il n’y a qu’à voir le feu mordant qui consume le survivant.

Tu es Pierre, beau petit homme, en ma mémoire. Mon tout petit à moi, mon petit coeur sur pattes!

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Joyeux Noël, Pierre!

Pouvoir te sourire, sans plus souffrir, c’est de l’ordre du rêve, du mirage.

Le puits de souffrance, où je me trempe parfois, est toujours si profond et si rance! Epines de douleur à l’infini, marteau de malheur pour mon esprit!

Quelquefois, on se voit. Même si c’est fini!

Je voudrais que tu puisses, toujours, être fier de moi, mon petit trésor sur pattes!

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