Silence, là-dedans!

Je pense à mort.
Je pense à tort!

Je pense quand tout est réglé.
Je n’arrête pas de penser.
Je pense à m’en fatiguer!

Je pense à mort.
Je pense à tort!

Deux façons pour arrêter :
Autour de moi, regarder
Et garder les yeux fermés!

Tranquille, alors.
En paix, mon corps!

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C’est le chemin qui compte!



Certes, j’avance à pas de cloporte.
Pourtant j’arriverai bien un jour.
Si je lorgne la pluie de ma porte,
Ce n’est pas que j’attends les beaux jours.


Si j’observe cette abeille morte,
Si je regarde, au loin, les labours,
C’est qu’être présent est une porte.
Car le chemin est un carrefour!

Si je lorgne la pluie de ma porte,
C’est que là est ma chanson d’amour.
Je continue à faire de la sorte
Car j’entends bien, moi, faire des détours!

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De l’éphémère!

C’est quoi cet air qui passe sous ma porte?
Quel est ce vent qui remplit ma cour
Avec des antiennes, des feuilles mortes?
Le chant-sirène des vieilles amours!

Présent-poème, la vie nous exhorte.
Pourquoi faire rimer avec toujours?
Mes vieux « je t’aime », la nuit les emporte,
Laissant place à de nouvelles amours!

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Haut les coeurs!

Des fois, je suis torve.
Des fois, je suis morve
Et con comme mes pieds!


C’est de bon aloi.
C’est chacun pour soi!

Faut se conformer
Et ne rien changer.

J’ai trop de remords.
Et puis, j’ai bien tort
De me replier
Sur mon pré carré.


Des fois, je suis torve.
Des fois, je suis morve
Et con comme mes pieds!


Tu es trop retors.
Et moi, j’ai bien tort,
Toujours me plier
A ta volonté!

Je t’écoute à tort
Et moi, je suis mort
Avant d’exister,
Avant d’être né!


Des fois, je suis torve.
Des fois, je suis morve
Et con comme mes pieds!


Et si je suis tors,
Je ne suis pas mort.
Je veux me mêler
Aux identités.

Et si mon rotor
Combat ton stator,
C’est la destinée.
Nous sommes opposés.


Des fois, je suis torve.
Des fois, je suis morve
Et con comme mes pieds!


Je suis mon mentor
Et je vaux de l’or.
Je veux évoluer.
Je veux m’envoler!

Je regarde dehors.
Il fait beau dehors!
Et j’entends chanter
Le môme d’à côté.


Je ne suis plus torve.
Je ne suis plus morve
Debout sur mes pieds!

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Elle est là!

Si elle va vers l’hiver,
Son coeur est en été.
C’est plénitude solaire
Et luminosité.

Ses humeurs délétères
Sont bien vite effacées.
La joie est sa chaumière.
Elle est là, sur ses pieds.

Elle regarde la Lumière.
Elle n’est pas compliquée.
Elle frissonne de l’Ether.
Elle sait communiquer.

Elle regarde la Lumière.
A tous, elle est liée.
Si elle va vers l’hiver,
C’est pour mieux s’envoler!

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Si tu savais!

Si tu savais
Ce qu’on a dit.
Si tu savais,
C’est pas poli!

On dit de toi :
T’es l’ennemi.
On dit de toi :
Tu as trahi.
N’importe quoi!
Restez polis.
J’ai toujours foi
En ce qu’il dit.


Si tu savais
Ce qu’on m’a dit.
Si tu savais,
C’est pas gentil!

Tu aimes les femmes,
les hommes aussi.
C’est tout un drame
Là, au pays.
La belle-famille
S’est réunie
Et la faucille
T’est garantie!

Si tu savais
Ce qu’on a dit.
Si tu savais,
C’est pas poli!

Dîtes-moi où
Il est parti.
Dîtes-moi où,
J’y vais aussi.
Dîtes-moi où
Il est parti.
Je mets les bouts,
je pars aussi!

Si tu savais
Ce qu’on m’a dit.
Si tu savais,
C’est pas gentil!

Si tu savais
Ce qu’on a dit.
Si tu savais,
C’est pas poli!

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Sur le pont de Langeay!

Christina est sirène.
Elle est belle à croquer.
Ses longs cheveux de reine
Ont servi de filet.

Et le beau capitaine
S’en est vite entiché.
Passent jours et semaines,
Il ne peut l’oublier.

Christina la belle a bien plus d’un attrait.
Christina la belle attend sur le pont de Langeay!

Sur le pont de Langeay,
Il l’a apprivoisée.
Sous le pont de Langeay,
Christina s’est donnée.

Las, le beau capitaine,
Un jour, s’en est allé.
Christina est si pleine
D’enfant et de regrets.


Christina, la belle, a bien plus d’un secret.
Christina, la belle, attend sur le pont de Langeay!

Si le beau capitaine
Fut un jour remplacé,
Las, en fin de semaine,
Son enfant s’est noyé.

Passent jours et semaines,
Elle ne peut l’oublier.
Et dans son coeur de reine,
Le printemps s’est figé.


Christina la vieille a bien plus d’un regret.
Christina la vieille attend sur le pont de Langeay.
Christina la vieille attend sur le pont de Langeay!

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Un soir, tard, seul!

C’est bien d’avoir un clavier docile, sous la main.
C’est bien d’avoir des touches faciles à tutoyer.
Je serai un peu moins soûl et moins libre demain.
C’est bien d’avoir des mots fragiles à partager!

Vous dormez, je veille sur votre sommeil.
Vous rêvez beau, cela se sait, un doux miel.
Mon message, à moi, n’a rien d’artificiel.
Je vous en prie, en rêve, volez jusqu’au ciel!

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Haro sur les plages bretonnes!

Il fait beau, quelle chance!
C’est un beau dimanche,
Une belle espérance.
Les plages sont franches!

Les plages sont denses.
Covid se déhanche.
C’est la merde en France!
Il prend sa revanche.

Les beaufs sont rances.
C’est la mer qui penche.
C’est la confluence.
C’est la merde en tranches.

Tu remplis ta panse.
Tu bois la mer manche.
Mais, à quoi tu penses?
C’est un beau dimanche.

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Dans quelle étagère?

Je fais partie des dieux
Et j’y suis à ma place.
Je fais partie des gueux
Et aussi des limaces!

Je fais partie du nombre
Qui jamais main ne lâche.
Je suis sorti de l’ombre,
Je n’aurai pas relâche.

Dés que ma main retombe,
Je repars dans l’espace.
J’ai en moi une bombe,
Mais je manque d’audace!

Mon avenir est sombre,
Il faut que je trépasse.
Mais j’ai encore bien nombre
De beaux jours, sur la place!

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