A swarm of bees!

Parler des abeilles, c’est plus compliqué que de parler des fourmis.
On verra plus tard, si tu veux bien patienter.
Je vais te raconter une histoire qui m’est arrivée, quand j’étais gamin.
Il s’en passe des choses à la campagne!

Quand une ruche a un trop plein d’abeilles, elle se sépare en deux. Des centaines, des centaines d’abeilles s’envolent de tout côté. Elles s’accrochent à quelque chose, s’agrippent entre elles. Elles attendent sagement que les abeilles éclaireuses s’accordent sur l’endroit où elles vont s’installer, sur un abri de toute sûreté!

Un dimanche matin, je m’en souviens bien, un essaim s’est accroché à moi. J’ai ôté mon pull doucement. Je n’ai pas été piqué. J’ai jeté le grand pull bleu, que ma mère m’avait tricoté, dans les branches d’un noisetier. Mon pull est devenu vert de toutes ces abeilles agglutinées. Je me suis trouvé chanceux de ce qui m’était arrivé.
Le lendemain, je l’ai récupéré. Les abeilles étaient parties dans leur nouvel abri.

Tu peux en parler à l’école. C’est une histoire vraie!

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Quid des fourmis?

Il y a les fourmis-soldats
Qui vous couperaient un bras.
Il y a les fourmis-ailées,
Chargées de virilité.
Et les jeunes fourmis-princesses
Peuvent, elles aussi, s’envoler!

Les fourmis rangent des richesses
Dans leurs caves cadenassées.

Il y a des fourmis-agents
Qui travaillent tout le temps.
Leur reine, en enfantement,
Est enceinte à tout bout d’ champ!
Il y a des fourmis-mamans
Qui s’occupent des enfants.

Il y a les fourmis-factrices
Qui annoncent des délices.
Et des fourmis-paysannes
Qui découpent, en bouts, les fanes.
Puis les fourmis-éleveuses
Qui soignent les bêtes nerveuses.

Chez les fourmis, il fait noir,
Tout au fond de leurs couloirs.
Y a t’il des fourmis-néons
Qui s’accrochent au plafond?
On est là pour travailler,
En bonnes fourmis zélées!

On dit qu’au fond de leurs puits,
Il y a a une boite de nuit,
Où elles vont s’amuser,
Quand elles ont bien travaillé!
Est-ce que c’est la vérité?
Ont-elles des congés payés?

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Mastic, c’est toi!

On met Mastic à la fenêtre,
Pour le faire sécher.
Attention car, cette fois, peut-être,
Il va s’envoler!

Mastic, c’est ton nom secret.
Mais où vas-tu, Mastic?
Faites gaffe. Avec Super-Mastic, ça va déménager!

Regardez bien au fond de votre boite aux lettres.
Les chroniques de Mastic vont bientôt paraître!

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Mastic!

Super-Mastic

C’est un petit bonhomme,
Pas plus haut qu’une pomme.
Un petit moustique,
Pas plus grand qu’un tique.

Levé tôt, ce matin,
Mastic est en chemin.
Il va dans les bois,
Pour chercher des noix!

Chaque fois qu’il voit une bête,
Petit Mastic s’arrête.
Le matin, il joue
A : Qui est chelou?

C’est un petit bonhomme,
Pas plus haut qu’une pomme.
Un petit moustique,
Pas plus grand qu’un tique.

Il mange sa pomme.
Il n’a plus très faim.
Il va faire un somme,
Sous le grand sapin!

L’après-midi, il joue
A rouler dans la boue.
Il est englué,
A l’heure de rentrer!

C’est un petit bonhomme,
Pas plus haut qu’une pomme.
Un petit moustique,
Pas plus grand qu’un tique.

Il rentre fatigué.
Il va se coucher.
Je me lave les dents,
Bonsoir aux parents!

Il se couche le soir,
Avec beaucoup d’espoir.
Demain, c’est le zoo,
Voir les animaux!

C’est un petit bonhomme,
Pas plus haut qu’une pomme.
Un petit moustique,
Pas plus grand qu’un tique.

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Super-Mastic, premiers envols!

Super-Mastic, casaque bleue, slip rouge!

Il fend le vent, il vole!
Oups, il pète en l’air.
Sa cape se gondole.
Il s’écrase à terre!

Il va à vive allure.
Il regarde le sol.
Il se prend un mur.
C’est vraiment pas de bol!

Mastic marche sur sa cape.
Fait un pas en avant.
Même pas, il se rattrape.
Ses dents, sur le ciment!

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Nos deux zoulous!

Tu les vois, les deux petits bonshommes, là-bas?
Ce sont Pygmalion et Pygmaline!

Ce sont deux zoulous.
Ils sont tout petits.
Des petits bouts d’ choux!

Pygmalion est fort comme un lion.
Pygmaline est bien plus maline.
Pygmalion se gratte les arpions.
Pygmaline, elle, cherche des racines!

On aura du lézard,
Pour le dîner, ce soir!
Il n’y a pas assez d’eau
Pour faire un risotto!

Ils vivent près d’un désert,
Tout au bout de la terre.
Ils vivent, comme nous avant,
Bien avant le courant!

Non, je ne me moque pas!

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Attention, Vieux Gâteux!

Ici vit la Mère-Gratton, avec ses chats, ses chiens et son grand bâton.
Son jardin est un champ d’orties, où elle vient danser, tous les soirs, à minuit.

Là, c’est le Père-Cageot. Il a de la mousse qui lui pousse sur le dos. Il chante tout le temps. Il fait vieillir son camembert pour en faire de la pâte à dents!

En face, habite le Gros-Toto. Il est chauve. C’est un vilain grincheux.
Un caleçon, deux bières, c’est tout ce qu’il lui faut. Il gratte son gros ventre rond.

Ils ne sont pas dangereux. Ils restent chez eux. N’ai pas peur d’eux.
Va plutôt les aider à tailler leurs rosiers.

Je serais toi, c’est de la Mère-Jarret dont je me méfierais. Elle est jeune. Elle est belle. C’est une chouette-Effraie, une sorcière, une vraie!
Elle collectionne les balais!

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Quand Bernard change de loge!

Bernard trouve un beau coquillage.
Il en fait sa maison.
S’installe Anémone, à l’étage.
Très belle colocation !

Bernard est à l’étroit sous son toit.
Faut en changer pour se décoincer.
Un coquillage, que je déménage!
Bernard-Ermite, aussitôt s’agite.

Il se trouve un beau rez-de-chaussée.
Il installe Anémone à l’étage.
Enfin chez nous, nos vies prolongées!
De la raison, pas d’enfantillages!


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