Cricri! Où est ta voix?

Jamais Jiminy Cricket empoisonnante!

En voyage ou en rade, mais quand même à l’écoute. Ouverte au monde encore. En appel!

Plutôt tranquille, agréable à vivre, pas envahissante.

Une jolie musique au fond d’elle!

Coeur de Mère et Petite Fille.

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A la terrasse du café

Lui, musicien dans l’âme! De sa canette de bière, il tire tous les sons qu’il peut trouver. Il expérimente tout. Il va y arriver!

— « Tu paies les boissons, mon grand? On va y aller. »

— « De quoi? C’est le chant de ma CB que tu veux écouter? Déjà tard! Franchement, la glandouille, ça prend du temps. Je divague sur tes poèmes. Pourquoi tu écris tout?

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Mirages pour un désert!

Mirage, quand tu passes au dessus de nos têtes en hurlant, c’est que le ciel a foiré.

Pluie démente, tu vas larguer tes merdes sur un hôpital, une école. Un lieu pourtant sacré!

Parce que c’est mal!

Il n’y a pas mort d’homme. Pourquoi tu t’inquiètes?

Se passe loin de chez nous. Pourquoi tu t’arrêtes?

Parce que c’est mal. Le mal, c’est mal. C’est pas bien!

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Siècles de Lumière?

Poème pour la planète!

Le Monde actuel?

Moi, il m’horrifie. C’est un four crématoire pour tout ce qui vit. Un encore-vivant cimetière. Quelque chose d’indécent!

J’entends les cris râlants de ceux qui vont mourir.

Monde cruel

Anchois au niveau trophique! Ton appétit goinfre va finir par nous enterrer.

Ton arrogance aveugle, crime de plus, veut tout contaminer.

Enfant inconscient et cruel s’en prenant à une fourmilière!

Tu vas, masqué. Comme la bête sauvage qui craint l’Homme, on te reconnaît!

Monde mortel

Par ta démesure, tu vas finir par nous faire virer.

Parasite faux-frère, tu es la honte de l’humanité!

Monde Létal

Tu mets la vie sous séquelles, comme s’il en pleuvait!

—————« Autolâtre conquérant, tu ignores tes victimes!« —-

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Petits échanges entre nous!

— N.   Être autre que ce que l’on est, c’est se trahir. Horrible est le drame qui relève du non-dit!

— Y.   On croit tous tout savoir. La plupart de nos intuitions sont logiques, mais erronées. Gare au jugement hâtif du cerveau! On reste dans le ressenti, donc dans le manipulable.

— N. « Le poète a toujours raison. Qui voit plus haut que l’horizon… » J. Ferrat

— Y. Non, c’est un manipulateur. Il fait des métaphores. « Une métaphore, ça ne veut pas dire ce que ça dit. » Clin d’oeil à Perceval d’Astier!

— N. Climat de l’Homme: Armageddon pour beaucoup d’espèces! Je voudrais ne pas leur lâcher une sauterelle.

— Y. C’est triste , mais ce n’est pas la fin du mode. De notre mode de vie, si!

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Chez Judith et Mickaël!

En cale sèche jusqu’en mars. Le vaisseau est à quai. C’est discret; il faut bien le repérer. Font guinguette à bord, le soir. Il faut bien travailler. Entrez, messieurs-dames. C’est flonflon pour la fête, poulet grillé pour les ventres, bonne ambiance assurée! Vous montez à bord; c’est sympa. Evitez de partout dégueuler. C’est un bar, je vous rappelle. Pas un bordel ou un défilé! Si vous êtes exigeants; c’est dommage. Ils ne pourront pas s’attarder.

Il répare la soute. Elle fait les chromes. Arche ascétique, fonctionnelle! Toute l’équipe est ok, plus besoin de recruter. Le reste de l’équipage, ils le trouveront en route ou ils sauront s’en passer.

Elle est feu; il est huître. Elle sera bien protégée! Alors sous les vents qui balayent, ils se mettront à chanter. Les sirènes l’enchantent encore. Il a en a trouvé une. Avec elle, il va naviguer. Le mal de mer, quelle affaire! C’est du mal de terre qu’ils sont affectés.

S’il vous quittent, c’est parce que, dans un virage, vous les avez lâchés. A ne pas vouloir suivre Moby Dick, vous ne savez pas ce que vous perdez! Ce n’est pas une croisière. Faudra ramer. Les trésors, les merveilles, ce n’est pas en restant à quai! Mais à deux gouvernails, deux capitaines, qui sait jusqu’où on peut aller!

N.

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S’Nicoula da Bié, triptyque!

J’irai dormir dans les bois.

J’aime bien le vent dans les arbres quand il se cogne un peu partout.

Arbres musiciens! Bouleau sur la lande et longs sapins qui m’abritent se répondent. La chouette. Les pas feutrés. Les craquements. Tout à coup insectes et oiseaux. Fanfare, concert de nuit? Couché sur le sol, Hollywood tout là-haut!

Mes pas dans la salle de spectacle sont un éboulement. Silence!

A la St Nicolas,

On déjeune à la terrasse de l’auberge. C’est simple et bon! C’est la fête au village; ça braille dans tous les coins. Le sourire de la jeune serveuse est radiant.

Beaucoup de couleurs dans les vêtements des femmes. Des touristes allemands en goguette! Les clochent sonnent midi. Un chien boit à la fontaine et s’insinue dans la foultitude des jambes endimanchées.

Un cycliste sur ses godasses à cales. Il vient demander de l’eau. Il a la tétine de sa gourde dans la bouche; il marche comme un pingouin. On dirait un extra-terrestre!

Deux cafés, s’il vous plaît!

All-focus

Par chez nous!

Un des trucs qui font que la vie est belle, c’est qu’on y rencontre des gens. A l’effleurée ou en Parler-vrai, ça se vaut!

On bute sur une montagne à la sortie du champ. On va à St Nicolas pour entendre chanter le vent. Des temps de montagne, toute l’histoire est là!

Il y a des moustiques. Je me demande comment ils font.

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Des voix dans le vent!

Rocher, dis-moi l’hiver…

Le vent revient avec l’écho d’époques lointaines.

Il dépose quelques notes de Vian trouvées sur un champ de bataille. La voix de Manset dans les branches d’un arbre mort. Une petite voix flûtée qui chante Norj .

Leurs voix se mêlent à d’autres et toutes doucement s’accordent.

C’est la vie qui tourbillonne autour de moi. Sur mon petit îlet bétonné, je ne l’entends plus guère!

Oiseau libre, éternel migrant, dis-moi le printemps…

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Laissez-nous, on discute!

A Michel G.

Il marche pieds nus sur les graviers. Il quitte ses chaussures dés qu’il sort du boulot. Apache? Non, il est d’ici. Il assume!

Châtain, l’air costaud. On ne le désarçonne pas comme ça!

Lèvres écorchées, mais mots donnés!

Regard-loupe, droit face au monde. Ses lunettes n’ont jamais empêché de voir ses yeux. Il y a tout dans son regard.

Michel voit les gens. Combien de gamins il a écarté du danger? Combien, encore, il en aidera? Nul le le sait. Ce sera dans l’intime, en privé. Respect!

Il est venu vers moi quand j’agonisais. Il m’a ramassé. Toujours, pour ça, je le remercierai.

Educ dans l’âme, secourable, participant! Le monde qui n’avait pas l’air de vouloir de lui au début, maintenant s’excuse!

Il a un billard chez lui. J’irai bien. Histoire de boire deux bières et lui foutre une raclée. Non, avec lui, il faut avoir toute la nuit pour discuter.

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