Oh, Gringo!

Tu n’es plus fier cavalier en ton ouest natal. Attila sur-armé, tu te crois roi du bal! Tu galopes aux quatre coins du monde pour enfin l’annexer. Il ne te soucie pas d’en raser la moitié.
Donald, cancanier outrancier, tu as trompé ton monde. Pernicieux, tu pollues les ondes.
Camarade Libéral! Je l’ai dit. J’ai osé!
Tu ne cours pas vers le Graal mais vers son opposé!

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De bonne volonté!

L’enfant a, au creux de ses mains, un oisillon blessé. Il nourrira, de mie de pain, l’oiseau insectivore. Il lui fait un nid douillet, trois gouttes d’eau à côté. Il l’enferme dans un carton pour mieux le préserver!
L’enfant veut tout sauver!

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La lâcheté?

Contrairement à ce que l’on peut croire, l’enfant va spontanément partager. Ce n’est qu’en grandissant qu’il acquiert cette étonnante capacité à ne regarder que sa gamelle et ses affaires, hautes priorités! Se fermant aux autres, il apprend la lâcheté!

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Bestioles et saisons!

L’arbre se pare de feuilles tendres au printemps, de feuilles vertes à l’été et de feuilles-flammes à l’automne. Il se met tout nu pour l’hiver, drôle d’idée.

Dés que la neige a fondu, la violette est apparue. Sur le court gazon, pâquerettes et coucous marchent sur ses talons. Les oiseaux se livrent une guerre de chansons. Le pissenlit, jaune de rire, suit la courbe du soleil. Ces trois gouttes de pluie, dans les champs, font merveille.

Le ragondin, assis dans l’eau, mange l’herbe, comme il faut. Le héron, sur sa patte malhabile, fait des eaux sa réserve fébrile. La grenouille se mouille et la tortue se fait sécher. Le gardon bredouille une bulle et fuit le brochet. Le renard fluet tend l’oreille, aux aguets. La chouette aux yeux fiévreux lorgne le rongeur précieux. La musaraigne habile chasse l’insecte imbécile. L’abeille bourdonne et butine la fleur que le plat papillon a léchée. Sur sa balancelle, le pigeon s’éprend d’une belle!

Dans une mer herbeuse, les sauterelles giclent sous l’étrave du poitrail d’un chien. Hier larve affamée, la libellule peigne ses ailes froissées. Des moustiques s’élèvent en colonne, au dessus du point d’eau. Au petit matin, il y a de la brume sur l’étang. Au crépuscule, les ombres tremblent.

La fouine montre ses canines. Le ver de terre élastique veut les profondeurs, pour échapper au merle qui le tire avec ardeur. Un chat, assis dans un champ de fleurs, guette le grillon en sa demeure.

Le geai lance l’alerte. La couleuvre se tend. La pie inspecte. Le lézard, sur la pierre, écrase ses flancs. La corneille chasse la buse du ciel. La pipistrelle nous frôle, en tourbillonnant.

Le champignon vénéneux n’effraie pas la limace qui fonce, à sa vitesse, sur le festin en place. Le pic tape et tape sur l’écorce, gobant l’insecte apeuré. La mésange, à l’envers, mange le fruit. Le sanglier solitaire descend dans la combe. Un rouge-gorge le suit comme son ombre. Le hérisson fouille les feuilles mortes. Une pluie de glands s’écrase au sol. La fougère desséchée s’aplatit, en cette fin d’automne.

Le cerf enguirlandé dénonce l’hiver. Il y a ceux qui affrontent et ceux qui se terrent. L’écureuil affairé creuse la neige, pour retrouver la noisette qu’il a enterrée tout à l’heure. Le lièvre à raquettes a traversé le champ blanc, là où le chevreuil fait des trous en sautant.

A l’orée des journées, il y a ceux qui se couchent, il y a ceux qui se lèvent. A l’orée des saisons, il y a ceux qui continuent, il y a ceux qui font trêve!

Rien ne se perd. Ils ne sont pas en vadrouille. Manger et vivre. Exister!

Ne fais pas de la Terre un zoo, s’il te plaît!

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Parasites et Opprimés!

Opprimés, le ver qui vous ronge vous a été injecté. Ils savent y faire pour vous museler!

Parasites heureux et Opprimés apeurés.
Parasites infectieux, Opprimés ravagés.

Parasites bienheureux, voulant ne rien changer.
Opprimés plus anxieux, comprenant le danger.

Quand tout va changer,
Les parasites seront affectés
Et les opprimés, eux, condamnés.

Parasites infectes, humainement abjects.
Opprimés modestes, grandement célestes!

Ne pensez pas que c’est pour nous seuls, la fin.
Bientôt, vous aussi, vous perdrez vos moyens!

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Changement Climatique, Danger Avéré!

Avec vos Clims de riches, vous pensez échapper aux 50 degrés. Quelle vie, alors? Combien de temps, cela peut durer?

Les enfants des autres et même les vôtres ne seront pas épargnés.

Je ne vous lâcherai même pas une sauterelle. Elle a droit à sa vie privée! C’est un holocauste qui menace. Toute vie est sacrée!

Ce que je dis vous indiffère! Êtes-vous à ce point dégénérés?

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Aux militants criminalisés!

Gilets de toutes couleurs, citoyens engagés. Êtres de bonne volonté!

Quand je vous vois passer, manif irisée, je marche avec vous, ne serait-ce que par la pensée. La fois d’après, du cortège, il ne reste que la moitié. Où sont-ils? Ont-ils été massacrés? Pas encore, ça ne saurait tarder. Mais matraqués, gazés, ligotés, enfermés!

Pour risquer de bousiller sa vie familière, il faut être motivé!

La noblesse d’âme d’humain intégré à sa Terre est de votre côté.
Rien à voir avec la bassesse et les manières du camp opposé!

Mes frères, je viens vers vous sous ma bannière :
— En rempart! Pour la Vie, Parents Désespérés! —

A ceux qui me montreront leur pouce en me disant :
« Bien, la pancarte! » ou « J’en suis aussi! »,
je réserve les plus beaux sourires de mes vieilles dents.

Je vous envoie ça pour vous soutenir et vous escorter.
Je n’ai rien d’autre. Enfin, pour l’instant!

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Ton petit coeur qui palpite!

Je t’ai trop vu souffrir. Je t’ai trop peu vu rire!

–Ton petit coeur tendu vers moi! Tes yeux brillent quand tu me vois. C’est pour moi.

–Ton coeur qui palpite, ton corps habité. Corps vivant, coeur palpitant. C’est pour toi.

— Ta vie de petit homme. Chose qui me manque à moi, car que tu ne l’as pas eu, toi!

Non, ta vie qui existe, pas ton âme qui abdique!

Tu avais froid. Je voulais te réchauffer. Entre nous, ce n’était pas tiède mais brûlant. Il n’y a qu’à voir le feu mordant qui consume le survivant.

Tu es Pierre, beau petit homme, en ma mémoire. Mon tout petit à moi, mon petit coeur sur pattes!

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Joyeux Noël, Pierre!

Pouvoir te sourire, sans plus souffrir, c’est de l’ordre du rêve, du mirage.

Le puits de souffrance, où je me trempe parfois, est toujours si profond et si rance! Epines de douleur à l’infini, marteau de malheur pour mon esprit!

Quelquefois, on se voit. Même si c’est fini!

Je voudrais que tu puisses, toujours, être fier de moi, mon petit trésor sur pattes!

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Allô, c’est Ursula!

Allô, madame! Pardon, monsieur. Je me présente. Je suis Ursula, de la plateforme « Je m’invite! » ! D’abord, monsieur, dîtes-moi, combien avez-vous d’abonnements?

Chère madame Ursula,
Ce que vous évoquez me fait le même effet que si vous me demandiez dans quel tiroir je range mes slips. Je suis au regret!

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