S’offusquer, ce n’est pas comprendre. S’offusquer, ce n’est pas apprendre.
Se moquer n’est pas se rendre Compte de la réalité. Se gausser, c’est aussi prendre Des vessies pour bien-fondé. Se vexer pourrait vous rendre Aveugle à la vérité.
C’est ne pas communiquer. Ne pas savoir échanger. C’est, soi-même, s’invalider. C’est, soi-même, s’atrophier.
S’offusquer, ce n’est pas comprendre. S’offusquer, ce n’est pas apprendre.
Il commence à me plaire, Celui qui sait écouter. Si ce n’est pas un frère, C’est, peut-être, un allié!
J’aimerais que tout s’arrête là. Disparaître, renaître là-bas! M’éloigner jusqu’où il faudra, Pour que je ne me souvienne pas!
Des fois, je voudrais avoir la souplesse du rat. Me dire que je vais m’adapter à cette vie-là. Faire avec et me dire : « Bientôt, tout s’arrangera! ».
Des fois, je voudrais avoir la patience du chat. Me dire que, si j’attends bien, je croquerai ma proie. Que vient la Saint-Glinglin, son cortège de « Tu l’auras! ».
Des fois, je veux garder ma fidélité de chien. Elle me sert si bien à reconnaître les miens. Elle m’épargne les « Tu l’auras! », elle me donne un « Tiens! ».
Quelle horreur, la souffrance de celui, Qui, s’il n’est pas entendu, se tait. Comment dire ce qui se passe en lui? Si personne ne l’écoute jamais!
Sa souffrance, il la garde enfermée. Alors, il devient son prisonnier. Maintenant, il se sent condamné. On l’ignore et refuse de l’aider.
Il se vit comme quelqu’un de maudit. La douleur, en sa bouche fermée, Est une peur qui lui fait taire son cri. Il est seul, il est abandonné!
Ne peut-on voir cette douleur-là? Ne peut-on pas lui tendre les bras? Que lui dire qu’il entende, pour une fois? Qu’il entende, quand il est aux abois!
Les sanglots douloureux de l’enfant sauvé Nous en disent beaucoup sur ce qui s’est passé. Et ceux, hoqueteux, de l’enfant libéré? Eux nous disent l’horreur d’être prisonnier!