Les deux pieds dans la merde!

La vie a la vie dure.
Elle rame et se torture.
Ah, c’est bien compliqué,
Toujours improviser!

Elle ne baisse pas l’allure.
La vie veut un monde sûr,
Pour tous ses protégés
Et ce qui va germer!

La vie veut un air pur
Pour aérer ses pieds.
Est-ce contre nature
De sentir des souliers?

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Mea-Culpa ?!

Quelque chose s’est passé.
Est arrivé l’ennui.
Quelques-uns ont bougé.
D’autres se sont tapis.

On ne peut critiquer
Que ceux qui ont agi.
Que peut-on reprocher
A ceux, restés assi
s?


Beau jeu de critiquer.
C’est trop facile ainsi!
S’il n’avait pas bougé,
Lui se serait haï!

Et ceux, restés cachés,
Là, derrière leurs genoux,
Sont toujours les premiers,
A jeter les cailloux!

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S’offusquer!

S’offusquer, ce n’est pas comprendre.
S’offusquer, ce n’est pas apprendre.

Se moquer n’est pas se rendre
Compte de la réalité.
Se gausser, c’est aussi prendre
Des vessies pour bien-fondé.
Se vexer pourrait vous rendre
Aveugle à la vérité.

C’est ne pas communiquer.
Ne pas savoir échanger.
C’est, soi-même, s’invalider.
C’est, soi-même, s’atrophier.

S’offusquer, ce n’est pas comprendre.
S’offusquer, ce n’est pas apprendre.

Il commence à me plaire,
Celui qui sait écouter.
Si ce n’est pas un frère,
C’est, peut-être, un allié!

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Le terreau de l’angoisse!

Un égo malmené,
Un esprit déconstruit
Questionnent l’identité
Dont l’angoisse fait son lit!

Celui-là, il se sait
Ni aimé, ni compris.
L’angoisse va prospérer,
En finir avec lui!

Il doit se contenter
D’une vie amoindrie.
Il aura, devinez,
Une vie raccourcie!

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Ah, la gourdasse!

Cette femme, un peu sourde,
S’amuse à raconter
Ce qu’elle fait comme bourdes,
Au long d’une journée.

Ouvre bien tes esgourdes.
Ce qu’elle va raconter,
C’est l’histoire d’une gourde,
Dont il faut se méfier!

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Hors de chez moi!

Jaloux, indigne et faux,
Tu parles dans mon dos.
Critique, tu as des mots,
Un peu comme des couteaux.
Vas-y donc, j’ai bon dos.

On ne se fréquente pas.
Tu veux entrer chez moi,
Quand je ne le veux pas.
Tu te donnes des droits
Que, pourtant, tu n’as pas!

Tu prétextes, pour entrer
Sans me le demander,
Le droit de visiter
Ce proche qui s’est allié
Avec moi, l’étranger!

Si tu veux contester
Mes droits élémentaires,
Envoie-moi un courrier,
En plusieurs exemplaires.
N’oublie pas de signer!

Foin de tes commentaires,
De tes mots acérés.
Va-t’en, comme un éclair.
Cours bien vite, sur tes pieds.
Quitte vite ma terre!

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Des fois…

J’aimerais que tout s’arrête là.
Disparaître, renaître là-bas!
M’éloigner jusqu’où il faudra,
Pour que je ne me souvienne pas!

Des fois, je voudrais avoir la souplesse du rat.
Me dire que je vais m’adapter à cette vie-là.
Faire avec et me dire : « Bientôt, tout s’arrangera! ».

Des fois, je voudrais avoir la patience du chat.
Me dire que, si j’attends bien, je croquerai ma proie.
Que vient la Saint-Glinglin, son cortège de « Tu l’auras! ».

Des fois, je veux garder ma fidélité de chien.
Elle me sert si bien à reconnaître les miens.
Elle m’épargne les « Tu l’auras! », elle me donne un « Tiens! ».

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Comment dire?

Quelle horreur, la souffrance de celui,
Qui, s’il n’est pas entendu, se tait.
Comment dire ce qui se passe en lui?
Si personne ne l’écoute jamais!

Sa souffrance, il la garde enfermée.
Alors, il devient son prisonnier.
Maintenant, il se sent condamné.
On l’ignore et refuse de l’aider.

Il se vit comme quelqu’un de maudit.
La douleur, en sa bouche fermée,
Est une peur qui lui fait taire son cri.
Il est seul, il est abandonné!

Ne peut-on voir cette douleur-là?
Ne peut-on pas lui tendre les bras?
Que lui dire qu’il entende, pour une fois?
Qu’il entende, quand il est aux abois!

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Sanglots!

Les sanglots douloureux de l’enfant sauvé
Nous en disent beaucoup sur ce qui s’est passé.
Et ceux, hoqueteux, de l’enfant libéré?
Eux nous disent l’horreur d’être prisonnier!

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J’écris aux petiots!

Ecrire pour les enfants,
C’est plus intéressant
Que d’écrire aux parents
Qui n’écoutent pas vraiment!

Ecrire aux tout petits,
C’est sympa, c’est gentil.
Avec ce qu’on leur dit,
Ils auront bien appris!

C’est, peut-être, transmettre
Ce que l’on a appris.
C’est, aussi, leur permettre
D’être maîtres de leurs vies!

Les enfants, autrefois,
Etaient les rois des bois.
Nos poussins de l’été
Ne savent pas voler!

Mais, quand on vit en ville,
On se branche à des fils.
Vos enfants, sauront-ils,
Comment vit un goupil?

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